J’avoue que le début à la sauce “Chute Libre” réactualisé en trash, ça m’a beaucoup séduit. J’avais peur que ça fasse pschitt, finalement ce fut tout l’inverse. Il n’y a pas à dire, ce film tire vraiment tout son pouvoir jouissif du fait que l’ami Goldthwait ne se fixe aucune limite morale sans pour autant perdre le fil de sa démarche. Car oui, je trouve que c’est souvent le risque quand on se décide à lâcher la bride, c’est de partir dans le n’importe quoi. Or, ici, « God Bless America » parvient à jouer son rôle de défouloir jusqu’au bout, en sachant tenir le cap et rien que pour ça, bravo et merci !