Après avoir dégommé N.Y. avec des extra-terrestres, Roland Emmerich ressuscite pour la même tâche un monstre sacré : Godzilla. L'idée, à défaut d'être bonne, était au moins un brin prometteuse, cependant on est loin de ce qu'on pouvait espérer. Le scénario utilise les ficelles habituelles des films catastrophes (militaires bornés, maire jamais content, héros tout gentils), et la réalisation, à part quelques effets spéciaux que l'on préfère revoir dans "Jurassic Park", est vraiment grossière. Il ne reste au final que le tandem Reno/Broderick.