Alors que les Nations-Unies vont créer une section anti-Godzilla (c'est pas trop tôt, diront certains), un œuf va être découvert sur une ile, et il va en sortir Minizilla, dont la présence va en quelque sorte attirer le retour de Godzi, venu tout péter, accompagné de son pote Rodan. Pour se défendre, les humains vont créer MechaGodzilla à partir des restes de MechaKing Ghidorah, abattu dans un film précédent.
Bien qu'il soit nommé comme une suite dans son titre international, il n'a rien à voir avec le film de 1974, mais fait revenir Godzi en version Mecha, ainsi que Rodan, dont Ishiro Honda en avait tiré un film au début des années 1960. La particularité est que cette version mécanique est pilotée par deux pilotes à la fois, un peu comme Evangelion ou Pacific Rim, et qu'il est en quelque sorte customisé, avec notamment l'arrivée d'une armature à accrocher sur les épaules qui lui donne comme nouvelle arme des canons ; autant dire que les jouets ont dû cartonner !
Mais aussi et surtout, c'est le retour de Minizilla, dont je craignais que son arrivée allait donner un virage plus infantile à cette ère, mais il n'en est rien ; car s'il est rapidement apprivoisé par les scientifiques (et notamment Megumi Odaka, qui tournera dans six films de cette ère), il garde un côté touchant, et notamment dans sa relation avec le papa Godzilla, lequel parait immense à côté de lui.
En tout cas, le film n'est pas aussi accrocheur que son affiche, qui sont sublimes durant cette ère Heisei, mais il introduit toujours avec talent des nouveaux monstres dans l'univers de Godzi, lequel est encore toujours énervé, et s'amuse à tout détruire, avec le talent des maquettes et des trucages ; mais que fait la police ?