Après le faible Godzilla (2014), le déprimant Kong: Skull Island (2017), le couvert est donc remis, histoire de continuer la course au plus médiocre possible.
Et devinez quoi ? ... Ils ont réussi.
"La notion japonaise de monstre est différente de celle des occidentaux, un kaijū est plutôt vu comme une force de la nature devant laquelle l'homme est impuissant et non pas une force du mal"
Bon là, en l’occurrence, les grosses bêbêtes, on peut plus ou moins communiquer avec elles. (Hum, hum, ça commence bien ...)
C'est une fiction, certes, mais est-ce une excuse pour narrer des histoires à ce point stupides ?
- Les scénaristes vont-ils oser transmettre un message ridicule du type "Les humains sont l'infection de la terre, et les monstres là pour la sauver ?"
- Les réalisateur/producteur vont-t-il donner trop d'importance à une actrice débutante en espérant qu'elle ne surjoue pas trop ?
- Les moments de mélo vont-ils réussir à nous toucher ou plutôt gâcher la fête ?
Bon, sinon, pour cacher un peu les effets spéciaux et les textures plastique, plusieurs solutions :
- de la pluie, des éclairs/orages, tout ça quoi ...
- de la neige
- des teintes tout partout (On commence bleues, puis jaunes, et enfin rouges, et on peut mélanger, aussi ... ça n'a pas forcement de sens, mais ça cache, hein ...)
Les humains sont très, très résistants et ne peuvent même jamais mourir (pratique).
Soit ils se baladent entre les pattes de ces titans faisant la taille de cinq immeubles, sans pression ...
Soit ils font face à des tremblement de terre ou des crevasses tectoniques de plusieurs kilomètres à leurs pieds ...
Parfois le monstre arrive même pour leur bouffer le nez, mais à la dernière seconde, au dernier centimètre, hop sauvés, magique !
L'atmosphère de fin du monde est là, ça, c'est réussi.
Ça se chicane tout de même sévère, peut être un peu moins qu'attendu.
La troupe des acteurs au complet joue tellement mal qu'on a l'impression que les monstres aussi.
L'ensemble est terriblement long.
Pour les amateurs, ou les très courageux, donc.
Quand t'es dans le brouillard, ...