70 ans après sa toute première apparition et une tripotée d'aventures à travers les années, le prince des monstres XXL revient prouver aux autres bébêtes de son gabarit que c'est des stagiaires dans la section destruction de ville et il est de retour dans une production japonaise du nom de Godzilla : Mine One.
L'histoire nous place quelques années après la seconde guerre mondial, le Japon essaye de se retaper après leur importante défaite, parmi les japonais, un jeune pilote honteux de ne pas avoir honoré sa mission de kamikaze et peine à retrouver de l'honneur en survivant avec une jeune femme et une fillette orpheline.
Au même moment, les autorités se retrouvent confronté à une menace qui va leur donner du fil à retorde : un monstre titanesque à l'apparence de dinosaure couvert d'épines dorsales immenses arrive depuis la surface des océans et, cherchant le moindre volontaire pour le combattre, notre pilote tente sa chance.
Je n'ai jamais eu le privilège de voir le film de 1954 qui avait bien marché et avait, malgré que ce soit un film de monstres, pour objectif de dénoncé l'impact de la bombe nucléaire envoyé par les USA sur Hiroshima en gardant quand même l'aspect divertissement car voir des monstres géants bousillé des villes grandes avec des immeubles tombant comme des Kappla, c'est trop bien et ce bordel à donné naissance à un style de films : les Kaiju Eiga.
Et des films de ce genre, il y a tout un container et forcément, on pouvait aussi bien tombé sur des dingueries que des trucs merdique, chose que n'est pas Godzilla : Minus One qui est dans la catégorie dinguerie.
Je ne connais strictement rien de Takashi Yamazaki, son réalisateur mais ce que je peux dire, c'est que le mec respecte la créature et que ce n'est pas du tout un tâcheron, le public, il le respecte.
Il le respecte car il a l'air d'avoir compris que nous voulons que le scénario soit bien dévoilé à l'écran et il le fait bien, le scénario est très intéressant et intelligent, montrant deux facettes du film, pour commencer l'aspect drame avec ce Japon bien meurtri après sa défaite durant le conflit et la difficulté à refaire sa vie quand notre devoir n'est pas accomplie et que nous sommes la risée de tous.
Et puis il y a l'aspect fantastique avec toutes les apparitions de Godzilla qui sont toutes plus impressionnantes les unes que les autres et le gros monstre, il est de très mauvaise humeur et le fait savoir en pétant n'importe quel immeuble et rien que sa gueule intimidante donne envie de se barré.
Parce qu'en plus d'être furax, il est impeccable dans son apparence, les effets visuels sont parfaits, largement supérieur à n'importe quel production américaine dans lequel il y aurait facilement The Rock combattant tout seul les bestioles et franchement, à côté, tout les Marvel vont avoir leurs chroniques chez Nanarland, c'est dire !
Et les acteurs et bien ils font tous un excellent travail, il y a souvent beaucoup d'émotions dans chaque personnage dépassé par la situation.
Godzilla : Minus One est une mornifle dévastatrice dans l'univers des blockbusters dans sa globalité, on a un scénario bien travaillé, des acteurs nickels et de l'action bien dosé servit d'effets spéciaux de qualité, il fait partie des exemples à suivre.