Rejette Technologie Embrasse Shintoïsme

On est en 2001, la franchise est revenu en force aprés le film d'Emmerich qui a tellement été detesté par tout le monde, que la pause de 10 ans prévu par la Toho a été annulé pour une nouvel série de film (appelé l'ère Millenium) ayant duré de 1999 a 2004.

Lorsque Shusuke Kaneko est péché pour le projet il sort de l'excellente trilogie Gamera (que je critiquerais un jour) encore considéré comme ce qui c'est fait de mieux en Kaiju-Eiga, le projet est passé par plusieurs idée mais toujours avec une certaine idée: mettre les phare sur des kaiju méconnu, Une premiere version avec comme antagoniste Kamacuras (Les mantes religieuse de ce chef d'oeuvre qu'est Le fils de Godzilla) sera rejeté car doublon avec le précédent film ayant déja un adversaire insecte, tandis qu'un second script dans une réalité alternative avec un japon en 1ere puissance mondiale économique et militaire sera aussi vite rejeté car trop sombre.

Le 3eme script amène enfin une idée fixe sur le projet, 3 monstres gardien contre Godzilla, si Kaneko voulu a la base Varan de son film respectif, Anguirus premier adversaire historique de Godzilla, et Baragon de cet étrange affrontement avec la créature de Frankenstein, la Toho lui imposera Mothra et King Ghidorah, pour attiré plus de monde sans dire non a Baragon.

C'est ainsi que GMK fut finalisé, fut le plus gros succès de Godzilla lors de cet ère Millenium et très souvent dans les meilleurs film de Godzilla et de Kaiju en règle général, je fait partis de ceux qui pense que c'est totalement mérité.

Déja Shusuke Kaneko a une patte et un style, pour avoir réussis l'exploit de donné une personnalité a Gamera (née a la base comme plagiat de Godzilla) faut minimum ca.
On retrouve l'aspect mythologique/mystique/shintoïste des Gaméra avec cet histoire de monstres gardien, quitte a changé l'origin story des kaiju (notamment King Ghidorah qui est exceptionnellement un gentil), ou envoyé chié l'univers de la saga qui a toujours été ancré Science-Fiction.
Le design des Kaiju qui affiche une claire agressivité notamment Godzilla qui a un aspect bourru et zombie le rendant aussi visuellement impactant que son design de 1954, tout comme il avait rendu Gamera de plus en plus agressif au fil de ses films.
et tant qu'on parle de violence, l'une des marque de fabrique du bonhomme, le point de vue humains lors des scene de destruction ou de baston d'un sadisme pure, si dans Gamera 3 on avait la caméra qui resté dans le feux nous laissant voir les civil cramé comme de simple dommage collatéraux, il réitère ici avec cet scène, moralement abominable, ou une fille en lit d'hôpital se mange la queue de Godzilla, détruisant dans la foulée le reste du bâtiment, ou cet parenthèse dans le combat contre Baragon ou ce dernier ce fait expulser sur un hélicoptère de journaliste le détruisant comme on marcherais sur une tulipe, a cela on rajoute la caméra qui tremble a chaque pas des Kaiju pour bien imposé leur puissance (effet déjà expérimenté dans la trilogie Gamera), et tout ca pour dire que Kaneko sais filmé du gigantisme meme si c'est avec un plaisir salopard, et surtout que tu reconnais un Kaiju-Eiga de Kaneko quand t'en voit un.

Meme si j'ai un peu abordé la partie Kaiju j'ai pas parlé de l'un des theme fort du film, dans cet opus Godzilla est ressuscité par les âmes des victimes de la seconde guerre mondiale, rien que ca.
Kaneko aborde dans ce film une certaine repentance, que le japon a tendance a nié ce qu'il a pu faire pendant ses périodes la, et le réalisateur utilise le personnage iconique de son pays, pour lui dire d'assumé ses erreurs du passé, et cet manière de re-utilisé le personnage pour vehiculé un message mais qui est plus centré sur le japon lui-même plutôt que sur ce que les pays voisin on fait subir au japon, je trouve ca couillu et vraiment génial.

En ce qui concerne la partie humaine, on suivra majoritairement une employé de Digital Q (en référence a la série Ultra Q,spécialisé dans les faux-documentaire nommé Yuri Tachibana, qui filmera les différent agissement des Kaiju tout le long du film, comme dans tout bon film de kaiju qui se respecte cet partie servira surtout a définir les nouvelles origines des kaiju, et a servir de chair a canon dans ce film précis, mais Yuri est trés attachante en sois loin d'etre juste un décodeur a information et le jeu de l'actrice Chiharu Niiyama aide beaucoup, (Kaneko avouera meme avoir choisis un personnage féminin a cause de l'écriture de Roland Emmerich sur son remake, qu'il qualifiera de sexiste réduisant les femmes a des potiches a sauvé).

Petit mot sur la musique qui a l'audace de ne pas utilisé les theme iconique des kaiju, (il reserve ce luxe pour les crédit) mais offre de nouvel composition épique et marquante, notamment le theme de Godzilla spécifique a ce film dont il m'aura fallu que 2 visionnages pour le chantonné régulièrement depuis mon visionnage, ca dure depuis 2015 les gens.

Fin bref j'adore vraiment cet opus et petite anecdote pour conclure, le succés de ce film aurait encouragé la Kadokawa, detentrice des droit de Gamera a approché la Toho pour un film de reve: Godzilla vs Gamera, mais la Toho aurait vite dis non pour ce focalisé sur la mise en chantier de Final Wars, monde de merde.