Arnaque, sushis et gros lézards.
Il était une fois un roi lézard injustement tiré de son sommeil millénaire par de vilains essais atomiques. Fort courroucé par ce réveil brutal, le roi lézard entreprit de bouleverser quelque peu la carte du Japon, détruisant chaque péninsule se dressant devant lui. Afin de lui donner une bonne leçon, de cruels japonais décidèrent d'en faire le sauveur de l'humanité et de lui refaire le portrait, lui collant un faciès de gentil petit toutou. Ultime affront, ces méchants pas beaux lui jetèrent une indigne progéniture dans les pattes, aussi stupide que tête à claques, héros véritable de ce triste opus.
Produit purement mercantile dont le seul but semble de remplir les cinémas pendant les fêtes de Noël, "Godzilla's revenge" pousse le King of the monsters au fond du trou, se torche avec ses écailles (ce qui doit faire super mal quand même !) et jette sa dépouille à un public de mômes n'en ayant absolument rien à battre de son blaire, hystériques qu'ils sont à l'idée de retrouver cette fiotte de Minya.
Profitant de la maladie du spécialistes des effets visuels Eiji Tsuburaya, les producteurs se contentent de reprendre des séquences entières issues d'opus précédents en guise de combats attendus, nous laissant nous dépatouiller avec une intrigue complètement bidon voyant un sale gosse fuir le monde réel afin de rejoindre Monster Island et aider ainsi Minya à vaincre un adversaire tout aussi demeuré que lui, avant de déjouer les plans de deux gangsters visiblement abrutis.
Il n'y a absolument rien à sauver dans cette entreprise honteuse prenant véritablement son public et ses fans pour des cons, même pas un infime charme suranné ou une scène un brin déviante. Je crois que je préférais encore quand Godzi jouait au volleyball avec des rochers. C'est dire mon désarroi.