Suite du retour moderne de Godzilla, on continue encore avec un scénario du côté des humains qui est assez étoffé puisqu'on parle du danger des biotechnologies, des industries d'armement privés, de la condition même de Nature et du mal et du bien quel programme !
On en oublierait presque qu'il faut que Godzilla, fraîchement raccordé au réseau psychique de jeunes, sorte du volcan dans lequel il est enfermé depuis le précédent film et aille bastonner un monstre. Et quel monstre ! Cette fois-ci, l'ennemi est cauchemardesque puisque passant du stade de simple rose mutante à un surplus de chair végétal monstrueuse aux multiples dents et affublé de plantes carnivores comme tentacules. Biollante fait l'affaire en tant que gros monstre tandis que Godzilla aura ses scènes de destruction dans la ville puis de baston souvent dans l'eau contre Biollante et des humains.
On a affaire à un bon Godzilla qui fait plaisir aux mirettes et au scénario ubuesque mais cohérent et intéressant. Surtout quand on sort de tous les nanards précédents, celui-ci tient la dragée haute à la grande majorité de ceux-là. Bien que le budget ne permette toujours pas de folies visuelles, on se laisse emporter dans cette joyeuse folie grâce à une réalisation ma foi efficace mais se permettant quelques excès ringards (notamment 2 scènes en fin de film) et quelques morceaux de rock cheesy n'ayant rien à faire dans une course-poursuite armée.
Vivement conseillé si vous voulez regarder du kaiju eiga pas trop cheum ni trop vieux.
Cette critique fait partie de mon marathon à retrouver par ici : http://www.senscritique.com/liste/Dimanchezilla/1172441