Retour vers le futur
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le 22 janv. 2020
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Troisième film depuis le reboot des années 80 et continuant la branche sérieuse des Godzilla, ce Godzilla vs King Ghidorah est encore un bon kaiju eiga.
Enchaînant les clins d'oeil à la première et la seconde apparition de King Ghidorah (Gidrah, le monstre à 3 têtes et Invasion Planète X), celui-ci ancre encore plus l'univers dans le réel teinté encore de science fiction pure et dure avec une histoire de retour dans le temps, pour initialement détruire à tout jamais Godzilla. On pourrait avoir peur car ce concept est souvent mal géré dans les films et laisse de nombreuses incohérences, et bien ici non : le film installe sa propre règle du retour dans le temps qui est que si quelque chose est changé dans le passé les événements prennent effet à ton retour dans le présent. S'y tenant le film part toutefois un peu partout avec une reprise du T-1000 cheapos, une petite histoire d'amour, un complot du futur mais surtout une SUPER relation d'un homme avec Godzilla.
Car ici, les origines de Godzilla sont réinventées pour l'occasion. Désormais c'est un ancien dinosaure, resté vivant sur une île japonaise, qui aura subi les effets de la bombe H et aura muté. Ce pré-Godzilla sauvera in extremis un lieutenant japonais avant de se faire lui même sauver par ce dernier, mais une fois devenu Godzilla, et que leur chemin se retrouve 50 ans après, la bête aura changé. J'insiste vraiment pour dire que cette fameuse scène de retrouvaille m'a beaucoup beaucoup plu, en plus de permettre de donner beaucoup de charisme à Godzilla.
Sinon le nouveau costume de King Ghidorah trouve enfin une stabilité pour les têtes et un côté moins cheap (sauf pour les ailes toujours aussi laides). Ses origines aussi sont réinventés pour l'occasion, mais je ne spoilerai pas ce magnifique twist. Aussi on aura le droit à... une version MECHA de King Ghidorah ! Avec un design du plus bel effet (plastique mais avec un joli plan de présentation), ce dernier use de super technologies du futur pour mettre à mal notre roi des monstres.
Leur combat retrouve un côté parfois goofy alors qu'à d'autre moment le sérieux règne pourtant. Mais Godzilla se permet quelques sorties de destruction en solo dans la ville, toujours aussi moyen réussi parce que les immeubles sentent bon le carton pâte. Cependant on aura toujours d'aussi bonnes incrustations de Godzilla détruisant des salles remplies d'humains, et une bonne ambiance générale.
Les effets spéciaux (3D) sont vraiment les plus réussis de la série pour le moment (ordre chronologiquement parlant), et arrive à donner ce petit charme de SF des années 90.
Au final, on a un film qu'il nous arrive de moquer pour quelques passages qui manquent de budget mais on est dans le haut du panier dans la série des Godzilla et un véritable charme s'installe le long du film. Cohérent, intéressant parfois même, amusant souvent, impressionnant à l'occasion, il n'hésite pas non plus à écrire des origines intéressantes à Godzilla. Et comme depuis le reboot de 80, on a le droit à une bonne histoire côté humain. Encore une bonne pioche dans la série !
Cette critique fait partie de mon marathon Dimanchezilla retrouvable par ici : http://www.senscritique.com/liste/Dimanchezilla/1172441
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Créée
le 25 avr. 2016
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