Après les évènements du film précédent, Godzilla et Kong ont chacun leur territoire, le monde terrestre pour l'un et souterrain pour l'autre. Ils cohabitent chacun de son côté, mais un jour va apparaitre de nouveaux monstres qui vont faire réveiller le duo de choc.
Avec le recul, je pense avoir apprécié Godzilla vs Kong parce que nous étions en période pandémie, il était difficile d'aller en salles, et il fallait notre quota de spectacle bourrin. Ce qui fait que je ne m'en souviens plus, et il fallait vraiment une suite, qui est d'ailleurs à ce jour le plus gros succès du Monsterverse, pour raviver mes souvenirs. Le résultat est tout simplement consternant, car on a l'impression de ne plus voir des monstres menaçants, mais des potes qui se chamaillent mais au fond s'apprécient bien, au point de s'unir pour affronter deux nouveaux monstres, Shimo et Skar King, le premier étant le pendant féminin de Godzi sauf qu'elle crache de la glace.
Et n'oublions pas que Kong va devenir papa adoptif de Suko, un petit singe qui deviendra sans doute grand. A l'image de ces lignes qui n'ont pas été écrites sous cocaïne, contrairement au scénario, on sent qu'ils ne savent plus vraiment où aller avec cette saga, où les scènes avec les humains sont toujours aussi nulles, pauvre Rebecca Hall, mais c'est vraiment con comme ses pieds. Comme la scène où Godzi fait du tourisme, allant de Rome à Montagnac, petit village près de Montpellier, pour recharger ses batteries de radiations, pour plus tard évoluer face à un serpent.
Il reste la baston finale à Rio de Janeiro qui reste impressionnante, mais ça ne dure que quelques minutes, mais pour ça, il faudra souffrir de toute cette intrigue sans queue ni tête... comme eux !