Le réalisateur retrace les 7 dernières années du troisième Reich, de 1938 à 1945 (avec insertion d’images d’archives), à travers Adolf Hitler (1889-1945) et l’un des 3 dirigeants nazis les plus influents [avec Hermann Goering (1893-1946), ministre de l’Aviation, et Heinrich Himmler (1900-1945), ministre de l’Intérieur et chef des S.S. (Schutzstaffel, littéralement escadron de protection)], Joseph Goebbels (1897-1945), ministre de l’Éducation du peuple et de la propagande. C’est un film pour ne pas oublier le rôle de la propagande dans la dictature nazie [Goebbels décide de ce qui est la vérité, de ce qu’il faut montrer au peuple (telle la suppression du plan montrant la main tremblante du Führer) et reste fidèle à la vérité tant qu’elle lui sert], et dans toute dictature, état totalitaire et même en démocratie. Le film se focalise sur le cerveau de cette propagande [homme peu ressemblant au modèle aryen, avec sa petite taille (1,65 m), sa boiterie due au port d’un appareil orthopédique à la suite d’une ostéomyélite dans l’enfance et ses nombreuses liaisons féminines dont celle avec l’actrice tchèque Lída Baarová dont il dut se séparer, à la demande d’Hitler, pour éviter le divorce] et qui n’a pas eu le courage d’affronter la défaite et ses juges [en se suicidant avec sa femme Magda et ses 6 enfants, le lendemain, 1er mai, de celui d’Hitler et de sa maitresse Eva Braun (1912-1945)].