GoldenEye est le 17è film des aventures de James Bond. Il marque un véritable tournant dans la franchise. D'une part, parce que les 5 derniers avaient été réalisés par John Glen, celui-ci laisse la caméra à Martin Campbell qui réalise un James Bond pour la première fois, mais pas la dernière puisqu'il remettra le couvert sur Casino Royale. Mais il y a aussi un changement dans l'acteur qui interprète l'agent secret. Timothy Dalton qui avait pourtant livré deux prestations satisfaisantes ne poursuit pas l'aventure et c'est Pierce Brosnan qui avait déjà été envisagé pour le rôle, mais qui était occupé avec la série Remington Steele qui reprend le rôle. Enfin, le temps. Il y a une période de 6 ans entre ce film là et le précédent (Permis de tuer), alors que dans les années précédentes, on nous avait donné l'habitude d'attendre 2 ans entre chaque film, et même seulement 1 an au début. 6 ans, c'est beaucoup, surtout pour la technologie, et surtout pour cette époque. Je parle aussi bien des technologies vues à l'écran que des technologies de l'écran, ou derrière l'écran si vous voulez. Car GoldenEye est le premier James Bond des années 1990. C'est l'époque des explosions à outrance, parce qu'on a découvert une technologie qui permet de faire des explosions par ordinateur à peu près correctes, et on fait tout exploser : hélicoptères, avions, voitures, trains ... Mais ce qui marque surtout dans cet épisode c'est la qualité du son. Avant, les explosions, les bruits des tirs étaient assez simplistes. Là, on a l'impression d'y être lorsqu'il décharge toutes les balles du chargeur de son fusil mitrailleur sur les russes.

Au niveau de l'intrigue, Bond combat des méchants russes. Il y a en effet un groupe de russes menés par un ancien collègue de Bond qui fut jadis 006, mais qui se fit passer pour mort (ce qui est un comble pour Sean Bean qui doit normalement mourir dans tous les films sans faire semblant) et changea de camp avant de trahir son nouveau camp. Il y a aussi une méchante agente russe (Famke Janssen) qui travaille pour lui. Elle est redoutable et on ne comprend pas très bien pourquoi elle a choisi de trahir son camp. Enfin, il y a un général russe qui est aussi dans la bande. Le groupe décide de détourner une nouvelle arme qui fonctionne par satellite, le GoldenEye, qui permet d'après ce que j'ai compris de détraquer tous les systèmes électroniques, mais ça n'a pas grande importance. Si Pierce Brosnan ne semble pas taillé de prime abord pour l'action, il incarne en revanche à merveille le flegme britannique, ce qui en fait jusqu'à présent l'un des plus british incarnations de Bond. Sean Connery était trop écossais, donc trop poilu, il n'y avait que Roger Moore qui faisait lui aussi bien anglais (l'étant) mais il était déjà trop vieux dès qu'il a commencé dans la rôle. On retrouve certaines répliques percutantes et l'humour bondien, le vodka martini secoué, le "my name is Bond", l'agent couche avec deux femmes : la sadique agente russe et la gentille informaticienne sexy russe (je ne voudrais pas en décevoir certains, mais dans la réalité, même en Russie, il est rare de rencontrer des informaticiennes qui sont aussi top modèles) interprétée par la charmante Izabella Scorupco. Il y a aussi deux voitures, et non une. La première m'a semblé être une Aston Martins DB5 . Je ne me souviens plus de ses gadgets, mais elle avait quand même une sacrée classe quand il faisait la course avec l'agente Russe qui était elle dans une Ferrari F355 rouge. Puis, plus tard, la voiture est une BMW Z3 équipées des gadgets habituels énumérés par Q, dont l'autodestruction et quelques missiles, dont je ne me souviens pas les avoir vus en action. Bond la confie à l'agent de la CIA et lui dit de ne pas jouer avec les boutons, ce qu'il avait déjà dit à quelqu'un d'autre dans un autre épisode. Autres gadgets : une ceinture avec une corde et un stylo-bombe. Notons aussi l'apparition pour la première fois de Judi Dench dans le rôle de M.

Beaucoup de scènes d'action, souvent spectaculaires, la poursuite en tank dans la ville de Saint Petersbourg, puis l'affrontement tank-train blindé est peut-être le plus original, et pourtant malgré tout cela, il manque un petit quelque chose que je n'arrive pas trop à dire qui fait que ma note n'atteint pas 7.

Vraie note : 6,6.

À la semaine prochaine pour Demain ne meurt jamais.

Hunkarbegendi

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