Un superbe film d’action, du pur divertissement qui va droit au but, bref, un James Bond réussi !

James Bond est chargé d’enquêter sur un riche industriel. Il ne tarde pas à découvrir ce qui se cache dernière l’opération "Grand Chelem", à savoir, s'accaparer le marché mondial de l'or en détruisant Fort Knox.

Avec Goldfinger (1964), le film démarre sur les chapeaux de roues, à commencer par cette scène d’ouverture pré-générique dans une plantation d’héroïne (une explosion suivie d’une scène de bagarre dont le reflet de l’assaillant apparait dans la pupille de la demoiselle, cette apparition s’avère être une idée brillante), puis tout s’accélère, le rythme est soutenu, très loin de ce à quoi les deux précédents films nous avaient habitué (mention spéciale à l’assaut final sur Fort Knox).

On aura aussi le plaisir d’y retrouver la toute première voiture bourrée de gadgets, avec l’Aston Martin DB5 dotée d’un siège éjectable, d’un générateur de fumée, un projecteur d’huile, des plaques minéralogiques pivotantes, des mitrailleuses dans les phares, un radar, un bouclier pare-balles sans oublier les éperons de jante pour crever des pneus.

Le scénario captivant, les décors toujours aussi grandioses et ce casting auquel on s’attache (l'allemand Gert Fröbe dans le rôle d’Auric Goldfinger, le japonais Harold Sakata dans le rôle de l'homme de main Oddjob & Honor Blackman dans celui de Pussy Galore), tout cela fait de ce film une belle et grande réussite. Sans oublier bien évidemment, le célèbre thème musical de John Barry, chanté par Shirley Bassey, avec des extraits de films projetés sur un corps de femme peint en or.

L’ensemble n’en reste pas moins kitch, le film accuse le poids des années certes, mais il n’en reste pas moins un superbe film d’action, du pur divertissement qui va droit au but, bref l’archétype d’un James Bond réussi !

(critique rédigée en 2011, réactualisée en 2022)

http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Le cycle 007 avec Sean Connery au complet :

James Bond 007 contre Dr. No (1962) ★★☆☆

Bons Baisers de Russie (1963) ★★★☆

Goldfinger (1964) ★★★★

Opération Tonnerre (1965) ★★☆☆

On ne vit que deux fois (1967) ★★☆☆

Les diamants sont éternels (1971) ★☆☆☆

Jamais plus jamais (1983) ★★☆☆

Créée

le 6 août 2022

Critique lue 35 fois

1 j'aime

RENGER

Écrit par

Critique lue 35 fois

1

D'autres avis sur Goldfinger

Goldfinger
Docteur_Jivago
7

La Folie des Grandeurs

Troisième mission pour l'agent Bond, qui accueille avec Goldfinger un nouveau réalisateur en la personne de Guy Hamilton qui va installer cette aventure comme l'une des plus célèbres de la saga 007...

le 6 nov. 2014

50 j'aime

7

Goldfinger
Bondmax
8

Les 007 merveilles de Goldfinger

Goldfinger est ce que l'on peut appeler un film culte. Considéré par beaucoup comme le meilleur James Bond, à part peut-être pour les nouveaux venus qui ne jurent que par Craig, et moi qui ne jure...

le 4 mai 2014

48 j'aime

5

Goldfinger
Melly
8

The man with the Midas touch!

Suite à l’effervescence autour de Skyfall et du magnifique thème d’Adèle, je me suis lancée à la redécouverte des anciennes chansons qui ont fait la gloire de 007. Là-dessus, je tombe bien évidemment...

le 7 avr. 2013

36 j'aime

1

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

37 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

18

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

25