Winona Ryder est perdue dans la nuit...ou plutôt dans ce navet infernalement long, et qui aboutit sur une non-fin plus qu'agaçante. Épargnez-vous cette peine, vraiment. L'ouverture est pourtant une promesse alléchante (une pub mensongère accomplie) : un couple qui débarque dans son chalet de location, s'aperçoit qu'un autre couple (à l'air louche) occupe déjà les lieux, mais propose de cohabiter le temps d'une nuit, où disparaissent un des deux partis de chaque couple... On était dedans, on tentait de deviner en même temps que Winona Rider ce qu'il s'était passé, mais la suite est une pure arnaque. Le film badine, rapidement, ne dis plus rien de neuf qui ne serve directement son final (ce qui tient en trois dialogues, le reste est du pur remplissage) à savoir le
Papounet (et Beau-Père) du deuxième couple qui dit "Je suis malade"
à l'héroïne alors que le contexte de discussion ne s'y prête pas ("ah, ça, ça va resservir à la fin..." : réponse, oui.), et trois quarts d'heure plus tard (oui, c'est vraiment long pour rien) l'héroïne qui
ouvre le container au bout de son allée, et trouve son mari en train de se faire saigner par le Papounet. Pourquoi ? On a l'impression que le film nous l'explique, mais dans les faits : il ne nous dit absolument rien. Vampires ? Non, la famille draine le sang de victimes pour "rester jeunes", sans plus d'explications... Mais, cela fonctionne (dans le cadre du film, évidemment, n'essayez pas ça chez vous) ? La famille est-elle tarée ? Comment en sont-ils venus à cette idée de pomper le sang de personnes en bonne santé ? On ne sait pas. L'héroïne plante (littéralement) cette famille dans le container, fin. On ne sait même pas ce qu'elle devient,
on ne comprend rien des tenants et aboutissants de cette enquête, et on termine avec l'amère impression d'avoir poireauté pour rien. Gone in the Night est un marchand de rêves, qui devient vite cauchemardesque. Bonne sieste à vous.