Gooooooooooood Morning England fut l’un de mes fims preferés. Traduisant une époque révolue, que j’aimerai bien connaître, le film réalisait un de mes fantasmes les plus grands : revenir dans les années 1960. L’Angleterre « décadente » y rencontre l’Angleterre autoritaire et traditionnelle tout aussi décadente, représentée et ridiculisée par le personnage du ministre et son associé, le célèbre « Twatt ».
Histoire un peu déjantée de ce bateau qui diffuse du rock, The Boat That Rocked, présente la joie de vivre d’une époque révolue. Aujourd’hui les artistes les plus populaires ont malheureusement perdu tout sens subversif… Qu’importe ! Heureusement, cette époque a existé avec tout ce qu’elle comporte comme excès, excès présentés ici de manière légère.
Vous l’aurez compris, le ton est heureux et léger. La musique exceptionnelle, magnifique, le rock dans tout sa splendeur. Les anachronismes musicaux sont omniprésents, sans aucun doute volontairement. Je ne m’étendrais pas à analyser l’excellente, bien qu’incomplète, BO. Le rock des années 1960/1970 est sublimé dans la passion de ces jeunes fous, écoutés illégalement par la moitié du pays.
La libération sexuelle est à son comble et l’orgasme est atteint lorsque le Comte et Gavin s’affrontent sur le haut du mat. Magnifique interprétation de P.Seymour Hoffman, à l’image des autres acteurs qui s’éclatent – et ça se voit. Le personnage de Gavin est jouissif, les images des anglais qui écoutent également sans parler de la fin, absolument orgasmique.
Evidemment tout est bien facile, mais le film est drôle et léger ; et c’est tout ce que l’on demande, c’est tout ce que l’on veut retenir de cette période. En oubliant ses drogues, ses souffrances et ses égarements ; mais peu importe, un peu de nostalgie ne fait pas de mal. Bref, j’adore. Et twatt ?