Une B.O d'exception (The Kinks, The Who, Bowie, Cat Stevens, Jeff Beck, The Beach Boys, The Turtles, Otis Redding, Procol Harum, The Moody Blues, Cream, Hendrix, j'en passe et des meilleurs), un casting qui réunit la crème du cinéma anglais ainsi que le génial Philip Seymour Hoffman, une mise en scène impeccable et un montage qui joue sur des split-screens délicieusement rétro, des personnages hyper attachants, un humour irrésistible et une ambiance "bande de sauvages qui vivent pour la musique" qui fait que putain, on a envie d'en faire partie, plein de choses très touchantes aussi, la fin des sixties vachement bien reconstituée au niveau des costumes et du rendu visuel global, un petit bout d'Histoire (le film s'ouvre et se ferme avec des phrases qui défilent sur l'écran pour créer l'effet documentaire) à la gloire de ces pirates des ondes qui ont défié le gouvernement et ceux qui voulaient diaboliser et interdire le rock et ce qu'il symbolisait...
Good Morning England (The boat that rocked en V.O) est un vrai film rock qui rappelle tout ce que cette musique porte en elle de sainement contestataire, une oeuvre fun et passionnée qui réhabilite le mot "rock n' roll" comme cri ultime de liberté, de révolte et de jouissance, au terme d'une séquence de naufrage finale (certes très hollywoodienne) devant laquelle dans la salle j'étais la main levée en position de devil horns, le sourire jusqu'aux oreilles et les joues trempées de larmes, complètement reconnaissant face à ce film qui venait me parler aux tripes et qui me touchait en plein cœur.
Déjà un incontournable pour le cinéphile rock que je suis, à placer directement aux côtés de Almost Famous dans la liste des plus grands films rock de tous les temps.
A voir et revoir pour (par)faire son éducation (à elle seule la B.O. est une database en or pour combler ses lacunes ou revisiter les classiques) et ne jamais oublier ce qu'est l'essence de l'esprit rock n' roll !