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La paix
De Tsai Ming-liang je n'ai vu que les rebelles du Dieu néon, qui m'avait laissé assez dubitatif je crois bien. J'avais coupé la saveur de la pastèque après trente minutes alors qu'il passait à minuit...
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le 4 juin 2016
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La dernière séance
Comme toujours, Tsai Ming-liang nous place en position d'observateur actif. Les plans fixes sont longs, souvent larges, avec ici des profondeurs de champ incroyables. Le miracle opère encore et toujours dans cette beauté si particulière, mais fulgurante, d'images pouvant chacune être isolée, agrandie, pendue à quelque cimaise.
Il est question d'un cinéma qui ferme, de fantômes en larmes, d'errances muettes dans des couloirs sans fin, d'une femme à la recherche d'un homme, d'un japonais comme perdu, d'hommes se frottant. À chacun de faire son chemin, de s'inventer des songes, des histoires, des vies, des morts. À chacun de s'abriter de la pluie dans ce cinéma intemporel, se laisser pénétrer par l'art envoûtant d'un cinéaste sidérant, magique, grand, très grand, l'un des plus grands.
Il est question d'un cinéma qui ferme, de fantômes en larmes, d'errances muettes dans des couloirs sans fin, d'une femme à la recherche d'un homme, d'un japonais comme perdu, d'hommes se frottant. À chacun de faire son chemin, de s'inventer des songes, des histoires, des vies, des morts. À chacun de s'abriter de la pluie dans ce cinéma intemporel, se laisser pénétrer par l'art envoûtant d'un cinéaste sidérant, magique, grand, très grand, l'un des plus grands.
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Créée
le 6 déc. 2013
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