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Soumission
Excellent mélange du surréalisme cher à Robbe-Grillet, avec tout ce qu'il comporte de réminiscences visuelles, d'ellipses, de rêves et d'hallucinations érotiques issues directement de l'inconscient,...
Par
le 28 mars 2015
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Gradiva par Teklow13
C’est le dernier film de Robbe-Grillet et il est modelé comme une sorte de synthèse de son cinéma. Un peu comme le Va et vient de Monteiro.
On y retrouve toutes les obsessions du cinéaste (SM, femmes nues, onirisme, perversion, il filme Marrakech un peu comme il filmait Istanbul….) filmées avec les mêmes croyances et la même liberté narrative, formelle, morale, que dans les années 70.
C’est justement par la force de la mise en scène et la croyance au cinéma qu’injecte Robbe-Grillet dans ses plans que le film tient et dévoile sa beauté et son mystère. Car plus que jamais auparavant le cinéaste opère ici sur un fil minuscule et il est à chaque seconde à deux doigts de basculer dans le nanar ou le téléfilm érotique. Mais il y a quelque chose d’indescriptible dans le cinéma de Robbe-Grillet qui permet à chaque fois d’éviter ça, et mieux d’en jouer à merveille.
J’aime beaucoup.
On y retrouve toutes les obsessions du cinéaste (SM, femmes nues, onirisme, perversion, il filme Marrakech un peu comme il filmait Istanbul….) filmées avec les mêmes croyances et la même liberté narrative, formelle, morale, que dans les années 70.
C’est justement par la force de la mise en scène et la croyance au cinéma qu’injecte Robbe-Grillet dans ses plans que le film tient et dévoile sa beauté et son mystère. Car plus que jamais auparavant le cinéaste opère ici sur un fil minuscule et il est à chaque seconde à deux doigts de basculer dans le nanar ou le téléfilm érotique. Mais il y a quelque chose d’indescriptible dans le cinéma de Robbe-Grillet qui permet à chaque fois d’éviter ça, et mieux d’en jouer à merveille.
J’aime beaucoup.
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le 20 nov. 2013
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