Ma vie avec Clint
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le 14 oct. 2016
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Ce qui est intéressant dans "Gran Torino", c'est son symbolisme dans l'histoire du cinéma. En effet, c'est le seul film d'Eastwood où son personnage meurt, et le dernier où il fait l'acteur (oui, bon, il a re-joué un autre depuis, mais tout le monde a oublié). Ce qui veut dire, à mon sens, que c'est un peu comme si le personnage Eastwood, si caractéristique jusqu'à être régulièrement parodié, mourrait et avec lui tous les autres héros de ses films précédents, comme l'Homme sans Nom, Will ou l' Inspecteur Harry ! en plus, il meurt pas comme une fiotte, c'est vraiment un Adieu magistral.
"Gran Torino" est une véritable leçon de Virilité. Pour les mecs, c'est une mine. J'avoue que ce film m'a même aidé à avoir une plus grande conscience masculine, comme si j'étais un p'tit Tao et que Walt m'apprenait des choses également... Walt qui a tout du type qu'on ne pourrait jamais piffer dans la vraie vie, mais que le réalisateur parvient à rendre super attachant. Je trouve également qu'il n'a jamais mieux joué que dans ce film. Le scénario a (encore) comme particularité d'avoir des transitions surprenantes entre les scènes calmes, limite solennelles, et entre les scènes violentes et sinistres. Je pense notamment à la transition prêt historique de la part de Walt-agression des voisins... et ça marche. Le film en devient très naturel, il se laisse porter par son propre courant. L'évolution des personnages n'a même pas besoin de parler pour se faire comprendre, il nous le montre, et cela suffit amplement. "Gran Torino" réussit sa leçon de tolérance. Il empoigne le cœur avec efficacité pour les scènes difficiles, nous touche pour la filiation progressive entre le vieux raciste et ses voisins, nous fait rire également à de nombreuses reprises (ex. la scène chez le barbier, qui fait parti de mes scènes de cinéma préférées)... Une vraie tranche de vie, quoi. Une école de la vie cinématographique.
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le 31 août 2016
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