Dans le nord, en France ou en Belgique, par un fort hiver, trois hommes dans une petite ville, dans leur petite boutique de pompes funèbres. Il y’a là Edmond Zweck, le patron (Olivier Gourmet), Georges son vieil employé (Jean-Pierre Bacri) et Eddy (Arthur Dupont). Zweck est soucieux, pas un seul client. Si ça continue comme ça il craint de ne pouvoir passer l’hiver. Mais des clients se présentent. Mme Bartolo et son beau-frère (Marie Berto et Philippe Duquesnne) viennent pour programmer les obsèques de M.Bartolo. Zweck est content ils ont pris le plus cher sans rien dire. Le seul hic est que personne ne connait la route qui mène au cimetière très éloigné choisi par la famille. Lors du convoi Eddy roule au pas comme il est convenu. Pensant ne pas arriver avant la nuit à cette vitesse Eddy décide d’accélérer. Le frère du défunt tente de le suivre mais sur la route verglacée sa voiture dérape et atterri sur un lac gelé. Les deux croquemorts ne se rendent compte de rien pendant quelques kilomètres. Finalement après s’en être rendu compte que M.Bartolo n'était plus derrière ils décident d’attendre un peu, puis ne le voyant pas venir ils décident de repartir jusqu’au cimetière. Mais ils se perdent et finissent par dormir dans leur corbillard américain. Le lendemain matin grâce l’aide d’une pompiste ils trouvent la route du cimetière. Mais en route Eddy pique du nez et évite la sortie de route de justesse. Mais dans son embardée le cercueil à défoncée le coffre du véhicule et à éclaté en morceaux. Georges et Eddy tentent de remettre le corps dans le coffre mais Eddy prend peur en voyant les paupières du mort bouger, et s’enfuit. Après raisonné son collègue, Georges avec Eddy retournent sur place et trouve le mort (Féodor Atkine) en train de déambuler sur la route … .
C’est une histoire foutraque, mais drôle. Le jeu des acteurs, les dialogues, le cadrage précis et le montage, tout est prétexte à un effet comique. Les acteurs et en particuliers les trois croquemorts composent des personnages marqués et les jouent parfaitement. L’ami avec lequel j’ai été le voir à pensé à Tarantino en le voyant. Moi il me ferait plus penser à « Joyeuses funérailles », un humour noir britannique. Je retiendrais d’ailleurs une phrase de Jean-Pierre Bacri dans le film
« La mort c’est pas contagieux c’est héréditaire. »
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