Enter the void.
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Résumé : Le lieutenant Kowalski dirige la mission spatiale avec le docteur Stone qui vit sa première sortie dans l'espace. La mission fait face à un accident terrible qui projette les astronautes dans l'espace en endommageant la fusée. Seuls, sans solution et avec peu d'oxygène, ils devront faire tout ce qu'ils peuvent pour revenir sur terre.
Histoire : Le réalisateur et un auteur vont rédiger le scénario qui sera repris mot pour mot dans le film, avec l'ambition de coller au siège le public. Les acteurs acceptent le rôle en raison de la qualité du scénario, même si la prestation sera en dehors de leur zone de confort. Afin de maintenir une histoire simple et linéaire, les gros plans vont renforcer les émotions des spectateurs en les impliquant dans un enchaînement d'incidents. L'histoire emploie des métaphores sur la vie et la mort, avec une planète Terre qui réinsère le sens de l'espoir dans une forme de renouveau. Le script fini, le réalisateur contacte le producteur pour lui dire qu'il souhaite faire un petit film, facile et rapide à tourner, mais il demandera 4 ans pour développer les effets de l'espace. Aidé par des images de la Nasa, qui viennent s’emboîter dans un système de narration aux longues scènes. Les animateurs ont la possibilité d'éviter l'apesanteur lors du storyboard en 3D, qui prendra plus d'un an en raison de la complexité des scènes. Le travail de préproduction donne naissance à l'immersion du récit, car tout sera réalisé en numérique. Réalisé avec un budget de 110m$, il rapporte 941m$ et remporte 7 oscars, la meilleure réalisation, la meilleure musique, la meilleure photographie, le meilleur montage, le meilleur son, le meilleur mixage son, les meilleurs effets visuels.
Équipe : Production, écriture et réalisation d'Alfonso Cuaron, connu pour Le fils de l'homme. Production de David Heyman connu pour Once upon a time in Hollywood. La musique de Steven Price connu pour Suicide squad. Les effets de Neil Corbould connu pour Rogue one, et Manex Efrem connu pour Wonder woman. Côté casting, Sandra Bullock, George Clooney.
Avis : Une mission dans la stratosphère qui se heurte à un incident pour se transformer en un divertissement incroyable. La réalisation graphique aux images merveilleuses dispense une survie intense pleine d'émotion. Une quantique spatiale constituée d'événements captivants qui s'enchaînent dans une boucle interminable. Le rythme excellent et les rebondissements garantissent le spectacle en offrant toute l'utopie de la conquête spatiale à travers un récit magistral.
Critique : Le vieux logo Warner lance une narration avec des images fabuleuses de l'espace dans une transmission entre Houston et la fusée. Les images laissent les personnages apparaître dans une mission au rythme lent avec des dialogues puissants. Un incident accélère l'action en dehors de l'atmosphère, en poursuivant le ballet d'images qui engendre une agitation intense. Les astronautes propulsés dans l'espace sont à la dérive, en produisant un choc terrible qui renouvelle les dialogues superbes du duo d'acteurs. L’expédition réussit l'angoissante démonstration de la survie dans une mission spatiale qui dérape à un rythme captivant. Les effets bluffants s’enchaînent avec la violence des survivants qui redimensionnent les enjeux de l'horreur dans un retour à la navette.
La mission évolue dans la panique, avec une fureur impitoyable, qui coordonne le sauvetage vers une station abandonnée. Les émotions se dessinent à travers le vide sidéral qui plonge le duo dans un profond désespoir en continuant les pertes de l'équipage. Les directives reprennent le chemin, dans une issue à l'environnement dramatique qui impose et maintient l'ambiance passionnante de l'aventure. L'arrivée à la station de l'unique survivant éteint les dialogues pour faire avancer la mission avec des sentiments imperturbables. La catastrophe réitère une série de problèmes qui défilent dans une dimension effroyable aux accélérations impressionnantes. Le style infernal et la réalisation géniale ne cessent de rebondir pour conserver l'attraction du spectateur avec des idées inédites.
Le rythme parfait garantit un spectacle qui colle au siège, avec des graphismes d'une beauté surprenante. La mission balaye le sillage d'une solitude profonde, pour rejoindre la seule station qui possède une solution de retour. L’intrigue s'enfonce dans la détresse en se rapprochant du dénouement pour clore les issues. L'opération de la dernière chance signe un grand moment, avec les ultimes manœuvres d'un long final bluffant et imperturbable, dans un film qui exploite une trame intelligente pour offrir une cohérence inégalée à ce style, en proposant des performances d'acteurs au sommet de leur art. La technique irréprochable provoque des émotions profondes, dans une immersion rarement atteinte. Les codes de la survie sont revisités pour donner une référence au genre spatial avec une force terrifiante.
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Créée
le 19 mai 2024
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