Faiseur de bons divertissements, Martin Campbell se prend ici les pieds dans le tapis avec l'adaptation de "Green Lantern". Etant donné le succès des adaptations Marvel à foison, les producteurs on sans doute espérer pouvoir rencontrer le succès avec l'un des héros les plus célèbres des DC Comics.
Cependant, on a l'impression qu'ils se sont lancés dans l'aventure sans travailler leur scénario. Dès le départ, l'intrigue sonne faux, et s'avère extrêmement prévisible (la mort du papa, l'amour de jeunesse, le héros qui doit tout prouver, la naissance parallèle du méchant, etc.). Ce sentiment perdure tout le long du film, et ce ne sont pas les personnages fades qui relèvent la sauce.
Ryan Reynolds, pourtant tout juste sorti de "Buried" qu'il portait efficacement, fait preuve de peu charisme. Mais il faut bien dire que sa combinaison flashy et son masque ridicule n'aident pas à le crédibiliser. Il en est de même pour l'univers proche de la space opera que le film nous dévoile, qui s'avère très kitsch. Ce qui est dommage, car les effets spéciaux sont de bonne facture. Au final, "Green Lantern" s'oublie donc très vite. D'autant plus que ses résultats maigres au box office plomberont cette franchise avortée pendant quelques temps.