Un synospsis qui met l'eau à la bouche ; c'est vrai quoi, une histoire sanglante ayant lieu dans des garages désaffectés ou autres constructions du style, sur fond de punk bien sûr. Du crado, un peu, de la guitare saturée, beaucoup, quelques nazis pour la haine : tout ça mélangé (et Patrick Stewart de surcroît) ça aurait dû envoyer ! Mais non, pas du tout, je n'ai presque rien ressenti en 1h30. Et c'est rageant.
La moyenne, Jérémy Saulnier l'obtient ici grâce à une réalisation propre : de jolis plans, à l'ambiance froide, qui m'ont immergés assez facilement dans le souvenir de mes concerts rock'n'roll hivernaux. Et puis aussi pour la scène du concert commençant par du "Nazis punk fuck off", balancé en plein dans la gueule de tous ces néo-nazis rasés là.
Voilà, je suis déçue. Le point positif c'est quand même que ce film m'a replongé dans mes vieux CD, et que j'écris cette critique en écoutant Les Béruriers.