Tim Roth, c'est toujours mieux que Tim Peth.

Un film plutôt original, puisqu'il est réalisé par pas moins de quatre réalisateurs. Et parmi ces quatre réalisateurs, on retrouve le fameux duo Tarantino/Rodriguez.

Grosso modo, le film se divise en quatre parties, chacune dirigée par un réal différent. Le lien entre ces quatre parties, c'est Tim Roth, notre groom, qui est de service dans un hotel le 31 au soir. Forcément, ça l’embête, et forcément, les clients, ils sont emmerdants.

Alors, déjà, il faut vite oublier les deux premières parties. Il n'y a rien à voir. La première partie est horriblement nulle, la deuxième un peu moins. C'est fait par deux réalisateurs inconnus, et on comprend pourquoi. C'est peut-être un peu original, mais nom d'une pipe, qu'est-ce que ça peu piquer les yeux. Zou, quatre points en moins, passons à la suite et n'en parlons plus.

La suite, c'est les deux parties respectivement réalisées par Rodriguez et Tarantino. Et là, par contre, c'est bien, ouf , six points en plus. Commençons par Rodriguez. Déjà, il y a Antonio Banderas, et c'est cool parce que c'est le type qui joue Zorro. En plus de ça, c'est assez drôle : d'un côté on a deux gamins qui sont de vraies petites pestes (pour ne pas dire vrais petits cons (zut, trop tard, je viens de le dire)), et de l'autre on a notre groom qui déteste les gamins, et les petites pestes encore plus. Et du coup les gags sont assez drôle.

La quatrième et dernière partie, signée Tarantino, QT pour les intimes, est sans doute la meilleure. Côté casting, on est servi par QT lui même, et on a droit à Bruce Willis dans un rôle secondaire, non crédité au générique (mais ça, c'est une autre histoire). Cette histoire est centrée sur le dialogue. Et tout le monde le sait, le dialogue, c'est ce que QT fait de mieux. Ici, le but, c'est de convaincre notre groom de faire une chose qu'il ne veut pas faire. Ce qui est intéressant, c'est de voir comment nos personnages vont le faire changer d'avis. Et tout est super bien dosé, il n'y a pas de paroles en l'air, pas de mots au hasard.

Pour résumer, le film ne commence qu'à la moitié. Tout ce qu'il s'est passé avant, c'est un mauvais rêve. Un très mauvais rêve, même : il y avait Madonna dedans.