Fini les portraits de losers pathétiques au grand coeur, et les ancrages dans la France périphérique, celle de la débrouille et du Chomdu. Non, là, Blanc nous fait du Blier (qui a participé au scénario), et nous plonge dans un univers très à part dans le cinéma français. De comédie rythmée dans laquelle on ne saisit pas forcément tout ce qui se passe on bascule dans une critique absurde de ce qu’est être célèbre quand on est dépossédé de sa personnalité.
Les dialogues sont très costauds, et parfaitement distribués. Carole Bouquet montre son talent dans la comédie et Blanc nous offre une facette de sa personne que l’on ignorait presque (même si MONSIEUR HIRE et TENUE DE SOIRÉE avaient laissé transparaître une partie sombre).
Le film part sur des bases très élevées, et du coup, accuse une partie un peu creuse au deux tiers du récit. Le finale est plutôt bien amené, et on en ressort avec une petite amertume, qui est très paradoxale parce que l’on rit beaucoup dans le film.