Ce 11e Halloween placé sous l'égide de Blumhouse signe le retour aux sources, 40 ans après, du classique de Carpenter. Influence détournée et hommagée plus d'une fois par David Gordon Green, qui se glisse avec pas mal de modestie dans le genre du slasher. Le film est un quasi-remake inavoué complètement dans la norme du genre, c'est-à-dire plein de grosses ficelles et de chair à canon sans personnalité. Il y a bien un peu d'excentricité, de twists bizarroïdes qui rappellent que Green et Danny McBride sont les auteurs de Délire Express.
Mais vraiment, Halloween (pourquoi pas Halloween 2 d'ailleurs ?) trouve sa raison d'être dans son dernier acte dans la maison de Laurie, où les thèmes de la transmission et de l'unité familiale trouvent leur raison d'être. C'est le moment le plus efficace, et visuellement probant (avec l'ouverture, plutôt bien vue) d'une série B souvent banale et pas renversante, qui gagne pas mal de points bonus pour sa BO percussive composée par Carpenter et son groupe.