Les âmes les plus sombres ne sont pas celles qui choisissent de se terrer dans l'enfer des abysses mais celles qui décident de se libérer des tréflons pour se glisser en silence parmi nous.
Dr. Samuel Loomis.
Remake original du mythique slasher Halloween : La Nuit des masques de 1978, classique du cinéaste John Carpenter. Cette version de 2007 est écrite, produite et réalisée par le chanteur et musicien, Monsieur Rob Zombie (La Maison des mille morts, 31). Zombie aiguise le mythe en plusieurs parties en révélant la terrible jeunesse de Michael Myers interpréter magistralement par le jeune Daeg Faerch (Hancock, Sebastian). La vie du jeune Myers, 10 ans, bascule un 31 octobre. Derrière un masque, il assassine un camarade de classe (le jeune Spy Kids, Daryl Sabara) et la moitié de sa famille au couteau de cuisine. 17 ans plus tard, toujours dissimulé derrière un masque, il s'échappe de la prison psychiatrique où il a grandi...
Le casting horrifique commence avec la belle Scout Taylor-Compton (Obsessed, Les Runaways), Malcolm McDowell (Orange mécanique, Le Livre d'Eli), Tyler Mane (X-Men, Black Mask 2 : City of Masks), Danielle Harris (Halloween 4 et 5, Butcher 2 et 3), Kristina Klebe (Zone of the Dead, Proxy), Brad Dourif (Vol au-dessus d'un nid de coucou, Le Seigneur des anneaux), Sheri Moon Zombie (Toolbox Murders, 31), William Forsythe (Extrême Préjudice, L.A., I Hate You) et Hanna R. Hall (Forrest Gump, Virgin Suicides). Sans oublier les petits rôles ou autres caméo des acteurs familiers de l'univers horrifique de Zombie ; Dee Wallace Stone, Danny Trejo, Clint Howard, Udo kier, Ken Foree, Richard Lynch, Daniel Roebuck, Lew Temple, Sid Haig, Bill Moseley, Tom Towles et les toujours affriolantes Leslie Easterbrook & Sybil Danning.
Psycho Boy.
Un 31 octobre, à Haddonfield, Illinois, le soir de la fête des masques de Halloween... La vie du jeune Michael Myers, 10 ans, bascule. Troublé par des pulsions morbides, moqué par ses camarades d'école parce que sa mère est strip-teaseuse, harcelé par son beau-père, tourmenté par les premiers émois sexuels de sa sœur aînée, il revêt un masque en latex et, dans un accès de folie, assassine la moitié de sa famille au couteau de cuisine. A la suite de cette nuit de cauchemar, il est pris en charge par le Docteur Sam Loomis, un brillant pédopsychiatre, mais tue sauvagement une infirmière, précipitant le suicide de sa mère, désespérée. Un 31 octobre, 17 ans plus tard. Toujours dissimulé derrière un masque et enfermé dans son mutisme, Michael s'échappe de la prison psychiatrique où il a grandi et recommence à semer des cadavres sur sa route. Convaincu qu'il est une incarnation du mal à l'état pur, le Docteur Loomis part sur sa piste. Celle-ci mène directement à Haddonfield, là où se trouve toujours la petite sœur de Michael, Laurie, seul membre de sa famille encore en vie...
C'est partie pour la tournée des bonbons.
Interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en France, la version de Rob Zombie est un remake intéressant du légendaire film de Big John, surtout en expliquant la source du mal et de l'humaniser au départ, ce que le film original ne faisait pas. Zombie choisit de le développer comme un prologue plutôt qu'un simple remake, en ajoutant du contenu original à la famille Myers avec la maman stripteaseuse qui essaye de joindre les deux bouts avec la charge de ses trois enfants, pas aidé avec son compagnon alcoolo et injurieux, la grande sœur en chaleur qui découvre les plaisirs de la chair et la petite dernière qui pleurent abondamment, voilà l'archétype parfait de la famille modèle qui sert de cadre à notre jeune tueur d'animaux, sans oublier les mauvais camarades de classe. Point négatif pour moi c'est la Laurie Strode de 2007 qui est bien fade par rapport à celle interprétée par Jamie Lee Curtis en 78, mais heureusement qu'il y a notamment la présence remarquée de l'actrice Danielle Harris autre figure emblématique de la série. Bien sûr certains me diront que c'est un remake plan par plan sans aucun intérêt. Et même si certaines scènes rendent un hommage plus qu'appuyer à Carpenter, il s'agit bien de la vision personnelle de Zombie tant son univers y transpire de bout en bout. Dès l'ouverture, on se trouve dans le territoire connu du réal, celui d'un fan du cinéma d'horreur des années 70.
C'était lui le croquemitaine ?