Le début est fascinant, intense et gore à souhait quand il tente de rendre hommage à l’original tout en y ajoutant des éléments et des scènes sordides sur l’enfance de Michael Myers ; c’est une révélation quoique flippante qu’est Daeg Faerch. C’est une étude plutôt clinique du Mal que nous propose le réalisateur. Néanmoins, quand on en arrive au Michael adulte, on entre dans le train-train de l’épouvante et le film ne cesse d’accumuler les lieux communs en matière de slasher. De plus, on ne retrouve ni l’originalité accoutumée ni la fantaisie de fête foraine de RobZombie.