Vingt années ont passées, nous voilà embarqués dans les années nonante, plus clémentes avec les effets spéciaux concernant les meurtres et le film arrive au beau milieu d’un engouement pour le slasher lancé par Scream (dont on aperçoit d’ailleurs quelques secondes du deuxième volet). Michael Myers n’est plus qu’images évanescentes à travers des fenêtres, tout de même ragaillardi à l’idée de tuer sa sœur. Ou sinon, pas d’innovations révolutionnaires ; on suit toujours les aventures d’un meurtrier avec aussi peu de ferveur.
Quant à la fin, Myers avançant pathétiquement son bras vers Laurie, le corps coincé entre une branche d’arbre et une voiture avant d’être brutalement decapité par celle-ci, c’est sauvagement jouissif.