Ce film vainc enfin une certaine mais avérée frilosité pour le changement. Même si c’est toujours Laurie Strode, on a droit à une introspection de son traumatisme de sa rencontre avec Michael Myers. On peut en toute logique redouter une redite de l’épisode deux originel car il commence de la même façon, c’est-à-dire dans un hôpital qui était un lieu de tensions extraordinaires. Rassurez-vous, il y a toujours les étripages, les égorgements et les éviscérations itératifs de la saga de préférence sur des femmes dénudées lorsque l’occasion s’y prête.
Quant à la fin, c’est un véritable moment d’extase, quand on aperçoit le sourire statique et sadique de la jeune femme, désormais folle à lier.
Néanmoins, je n’aime pas trop ce qu’a fait Rob Zombie du personnage du Docteur Loomis qui est, ici, méprisable et vénal.