Tentant de transcender son matériau en rejouant une version personnelle du monstre de Frankenstein, Ce second opus de transition se permet, pour la première fois depuis le début de la saga Halloween, une transgression presque appréciable si elle n'était pas frustrante par ses tentatives rarement abouties d'assumer son statut d'adaptation personnelle du mythe.
La problématique revient dans l'hésitation de ton, tutoyant tour à tour l'humoir noir parfois gore, le portrait social maladroit, et le drama basique. Si la conclusion se permet d'aller jusqu'au bout de son intention, on est tout de même endroit de se questionner sur la cohérence du traitement.
Il y a en quelque sorte trois films dans cet opus, dont la fusion manque d'ampleur, d'homogénéité et révèle un peu trop l'arrogance de son auteur. Le plan final dont émane tout de même une certaine idée intéressante de la vengeance frustre d'autant plus sur l'aspect un baclé de l'ensemble.