Un sandwich aux boulettes
Comme vous le savez forcément si vous lisez mes critiques précédentes, Hamburger Film Sandwich marque les débuts des ZAZ que l'on découvre ici au scénario sous la houlette de John Landis.
Comme je n'ai cessé de le répéter, ce n'est pas un film, loin de là, c'est juste une compilation de petites parodies plus ou moins jubilatoires qui entourent une parodie bien plus longue et bien plus lourde qui reprend Opération Dragon jusqu'à saturation.
Le roi Kalian trônait bien plus sage qu'à l'ordinaire, la petite en col roulé noir est partie sous la table désigner les parts de galette, la petite en col roulé blanc faisait ses adieux, Paul nous manquait cruellement, Joe piquait des trucs sur l'ordi de Kalian, mais je n'ai pas compris quoi, Pruneau jouait de la guitare, mais impossible de lire les paroles des chansons, il piquait lui aussi plein de trucs, mais au moins, je comprenais, BiFiBi faisait des boulettes, enfin presque, et il se donnait du mal, Scritch délirait sur Stanley Donen avant de s'évaporer dans la nature, Gizmo escaladait un mélèze et moi, je buvais du vin.
Malgré une incroyable postérité qui a durablement marqué le petit écran français, le film, pardon, le sandwich n'est pas forcément très digeste, mais il garde une certaine fraîcheur qui force la sympathie, et puis, pour une bande de délinquants alcoolisés en mal de concentration, c'était relativement pratique.