La première heure est assez pénible. On est obligé d'écouter les soldats dissertés sur la condition humaine des troufions. Tout est surligné. Et puis certains acteurs sont carrément mauvais. Et puis le réalisateur se réveille et il commence à faire du cinéma. Il va nous montrer le quotidien des militaires qui chaque jour doivent monter sur une colline imprenable pour gagner quelques centaines de mètres de terrains. La caméra colle aux acteurs, la tête dans la boue filmée à raz de terre sur la musique de philipp Glass. On est en plein mythe de Sisyphe. Dans cette deuxième partie, il y a toutes l'absurdité de la guerre sans discours.