Contre-pied
Oeuvre méconnue dans la filmographie de Hirokazu Kore-eda, Hana s'en distingue également en se déroulant dans le moyen-âge japonais, au temps des samuraïs. Il est question d'un jeune samuraï envoyé...
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le 23 févr. 2020
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Oeuvre méconnue dans la filmographie de Hirokazu Kore-eda, Hana s'en distingue également en se déroulant dans le moyen-âge japonais, au temps des samuraïs. Il est question d'un jeune samuraï envoyé par sa riche famille dans la capitale, Edo, afin de venger la mort de son père, tué par un homme sans foi ni loi durant une partie de go. Notre protagoniste, dont la pension mensuelle est bien maigre, loge dans les bas-quartiers, ne parvient pas à trouver sa cible et laisse peu à peu le temps filer pour finalement oublier son objectif initial et profiter des charmes de la ville.
La force de Hana est de prendre constamment le spectateur à contre-pied. Nul combat spectaculaire, ni discours grandiloquent sur l'honneur, ni scène dramatique. Tout est enjoué, tourné à la dérision et à la farce. Le protagoniste s'efface pour laisser place à une multitude de seconds rôles hauts en couleur dressant un portrait sensible et drôle d'une société laissée pour compte. L'honneur, la tradition, le nationalisme sont ainsi tournés en ridicule au profit d'une ode à la simplicité et la vie, grâce à un humour permanent, une photographie colorée et vivante et une superbe musique entraînante.
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le 23 févr. 2020
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