Contre-pied
Oeuvre méconnue dans la filmographie de Hirokazu Kore-eda, Hana s'en distingue également en se déroulant dans le moyen-âge japonais, au temps des samuraïs. Il est question d'un jeune samuraï envoyé...
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le 23 févr. 2020
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La traduction littérale du titre est « Plus d’épis que de fleurs ». Comprenne qui pourra ! Quelle mouche a piqué le réalisateur de faire un film historique se référant à l’épisode des 47 rōnins qui vengent la mort de leur chef en décembre 1702 ? N’est pas Akira Kurosawa qui veut ! Non seulement cet épisode reste minoritaire dans le film qui est, comme toujours, trop long (127 mn) et surtout incompréhensible. Autour du personnage principal, Soza, samouraï qui reporte sans cesse la vengeance de son père mort (en tuant son meurtrier), préférant faire l’instituteur, il y a une multitude de personnages non identifiés qui vivent, en payant un loyer, dans des taudis en marge d’un château à Edo (ancien nom de Tokyo jusqu’en 1868), sales, déguenillés et chaussés de tongs (sic) et qui ne font pas avancer l’intrigue (si ténue soit elle). C’est, peut-être, une farce, très bavarde, mais il manque les clés au spectateur occidental pour l’apprécier, d’où un ennui infini et un ratage total.
Créée
le 29 déc. 2022
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