Les fricotages d’une sororité composée de trois filles.
Le film est, comme à son habitude, en partie biographique à propos de l’hypocondrie et les sempiternelles interrogations religieuses du réalisateur. Il parvient à dresser un portrait assez incisif de la vie conjugale sans se parjurer concernant son écriture à l’humour sagace. Les dévots de Woody Allen citent généralement trois films comme l’acmé de son auteur : Annie Hall, Manhattan et celui-ci. Même si les deux premiers sont plutôt caractéristiques du metteur en scène, j’éprouve quelques réserves tant le métrage ne m’a pas semblé se démarquer de sa filmographie féconde.