Happy Feet 2, ou le cinéma hybride de nouveau à son paroxysme
Ne jamais douter de George Miller et de ses suites, telle est la leçon répétée par Happy Feet 2.
D'une ambition gargantuesque, le réalisateur australien livre avec ce second chapitre un film transcendant les formes et les genres avec une maestria telle qu'un seul visionnage ne suffira pas pour déceler toutes les prouesses accomplies et les subtilités présentes. En combinant divertissement grand public et manifeste pacifiste tout en lui injectant une sacrée dose de subversion (l'humain en prend encore pour son grade), le cinéaste prouve non seulement qu'il est l'un des rares à s'adresser aux enfants avec une telle honnêteté et sans infantilisme mais surtout opère t'il une forme idéale de cinéma, à la fois spectaculaire, touchante, intelligente et à la portée planétaire.
C'est peu dire qu'il s'élève de nouveau au sommet, aux côtés de Pixar & Miyazaki.
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