Après avoir vu et adoré grizzly man, je me suis lancé dans ce Happy People avec beaucoup d'attente.
Là ou Herzog est très présent dans un doc comme grizzly man et laisse parler sa sensibilité, son point de vue, ici il laisse parler les images et la musique et ces gens.. que l'on respecte au plus au point.
Je peux passer des heures à regarder ce trappeur construire ses pièges avec seulement un couteaux le cul bien assis dans mon canapé parisien. On se sent comme une merde et pourtant ça fait un bien fou.
Là ou le film est fort, c'est qu'on envie un peu ces gens loin de toute civilisation de tous les problèmes que le capitalisme à amené, cependant, La nature est belle mais la nature est cruelle, violente, c'est mangé ou être mangé. Ce double sentiment ma marqué tous le long du film sans que je puisse trancher.. Passionnant
On retrouve les thématiques qu'Herzog à l'air d'apprécier : L'humain, le Chaos de la nature, l'écologie, La violence et la solitude...
Celui-ci prouve que le documentaire d'auteur est une branche fondamentale du cinéma.