Intrigue très inspirée par le cinéma américain. Souvent la marche des événements est un peu lourdement mise en mouvement mais le film vaut surtout par ce que l'enquête surveille et donc regarde: une femme japonaise, cloîtrée dans sa maison et son travail, soumise à un mari banquier et pointilleux.
Par contraste, la séquence finale bucolique est de toute fraîcheur et magnifiquement mise en scène. Elle offre quasiment le premier plan rapproché sur son visage, soudain radieux ou volontaire. Le réalisateur arrive alors à nous transmettre l'enfer conjugal qui l'attend le reste de sa vie...
La séquence initiale dans le train est aussi intéressante, presque documentaire, sur la topologie du Japon et de son réseau ferré.