Avec Harlequin, Simon Wincer signe un film ambitieux mais très maladroit.
Robert Powell est (le seul) acteur à surnager dans cette production ; le décalage avec les autres acteurs est d'ailleurs gênant.
La mise en place du film (les 20 premières minutes) est tout à fait réussie ; on est captivé par les tours de magie de "Gregory Wolfe", personnage très réussi.
Malheureusement, le "magicien" Wincer mélange ses baguettes assez vite. Il question tour à tour de complot politique, de mysticisme, d'hypnose, de jalousie, d'emprise mentale...
Tout cela fait un cocktail bien indigeste qui aboutit à un final qui fait pschitt.
En synthèse : une recette qui présente bien mais mélange tout pour n'aboutir à rien.