Afin de sauver le bar de leur ami, un biker et un cow-boy vont braquer un fourgon, et au lieu de récupérer de l'argent, ils trouvent de la drogue. Ils vont être poursuivis par ces mystérieux dealers.
On ne peut pas dire que Mickey Rourke n'ait pas le don de la franchise, car il a souvent répété qu'il a fait ce film pour l'argent. Pourtant, même s'il ne voulait pas le faire, c'est quand même plaisant à voir, comme si les deux personnages, surnommés Harley Davidson et Marlboro, viennent d'un autre temps. A ce titre, la complicité qu'il a avec Don Johnson est sans nul doute le sel de ce film d'action troussé par Simon Wincer. Qu'on connait plus pour Harlequin, ou Sauvez Willis, pas vraiment le même genre, mais il réalise ça avec professionnalisme, avec des gueules comme Tom Sizemore (le grand méchant), William Baldwin ou encore Giancarlo Esposito, qui est un des potes du bar. Quant à la musique, on retrouve Basil Poledouris.
Harley Davidson et l'homme aux santiags est l'un des derniers films où on peut voir Mickey Rourke au naturel, si j'ose dire, avant qu'il ne fasse de la boxe durant quelques années, et que son visage ne soit modifié. Il est clairement beau gosse, charismatique en diable, et ce jemenfoutisme qui est dû à son manque d'intérêt sert au fond le personnage, qui semble revenu de tout. Tout comme sa relation avec Marlboro, où on voit qu'il n'ont plus rien à perdre. Ça donne un film d'action mineur, un échec en salles, mais sympa en diable.