Jean Harlow, star des années 30, connut un destin proche de Marilyn. Plus appréciée pour sa plastique que pour ses talents d'actrice, elle mourut à 26 ans des suites d'une néphrite mal soignée. Si certains traits du film sont véridiques (sa nuit de noces violente et catastrophique) beaucoup appartiennent à la fiction pure. Gable, son ami, et Hughes, son découvreur, n'y apparaissent pas et les circonstances de son décès (sa mère, très religieuse, refusait les médicaments) sont escamotées au profit de la cruelle mentalité d'Hollywood qui l'aurait tuée, ce qui n'est pas complètement faux mais terriblement réducteur. Tel quel, le film n'est pas si mauvais pour autant surtout grâce au jeu de Carroll Baker qui incarne l'actrice de façon convaincante. Mais Jean Harlow méritait un traitement moins lacunaire.