Réalisé par Carlos Saldanha, ce film nous raconte les aventures d'Harold, un personnage de bande-dessinée qui peut tout faire avec son crayon violet. Et un jour, il décide de rejoindre le monde réel, en compagnie de ses deux amis.
Sorte de "Cool World" pour toute la famille, le film est d'un ennuie sans nom ! En effet, ce genre d'histoires donne une tonne de possibilités et d'idées car on le rappelle, le personnage principal a un crayon qui peut faire apparaitre tout et n'importe quoi. Tout ce que l'on imagine peut alors se réaliser. Mais non, rien n'est vraiment exploité là-dedans, il s'en sert surtout pour faire plaisir à quelques gamins et mettre le souk dans un super-marché. Et en même temps, la trame narrative ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination et c'est là où le film se plante en beauté !
Harold se fait renverser en gros par une mère et son enfant. Ce dernier décide alors d'héberger Harold et la mère dit oui parce-qu'il ne faut jamais laisser quelqu'un dans la panade. Tout commence comme un épisode de "Joséphine ange-gardien" donc et toute la suite est ultra prévisible : Harold tente de trouver son concepteur mais un autre gars, romancier raté, a bien saisi le potentiel du crayon et tente par tous les moyens de mettre la main dessus, notamment pour faire vivre son univers d'héroïc fantasy qu'il dépeint dans son bouquin que personne ne veut.
Bref, on a donc de la pseudo aventure, du parcours initiatique mais surtout du mielleux du début à la fin, tellement que ça en devient écœurant.
Alors certes, c'est un film familial mais ce n'est pas une justification pour être aussi paresseux et convenu. Autant au niveau du scénario que de la mise en scène d'ailleurs, plate au possible.
Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Zooey Deschanel qui n'a pas fait grand-chose de marquant depuis "New Girl" et puis Zachary Levi qui fait beaucoup parler de lui en ce moment mais qui fait surtout ici du sous Adam Sandler.
"Harold et le crayon magique" est donc un film complètement oubliable que Netflix aurait pu sortir sans problèmes en le laissant au fin fond de son catalogue sans que personne ne s'en rende compte.