Harry est un auteur américain à succès connaissant une panne d’inspiration et une série de complications relationnelles, qui l’ont conduit à pâtir de la haine farouche de son ex-femme et mère de son fils, devenue juive orthodoxe. Il est invité à une cérémonie honorifique par une université qui l’avait auparavant exclu comme étudiant. Il décide de s’y rendre avec son fils, sans l’accord de sa mère, qui le poursuit pour enlèvement. Et un engrenage cauchemardesque s’enclenche, une prostituée et un trafic de stupéfiant venant d’immiscer dans une histoire rocambolesque qui tourne à la cavale tragicomique.
Le cinéaste se caricature lui-même à satiété, avec son habituel humour corrosif, pour mon plus grand plaisir.
Ce nouvel opus quasi-autobiographique décrit un intellectuel aussi névrosé que décalé, cumulant les gaffes, au point de se mettre en danger de manière presque irréelle. Il en résulte une sorte de tragicomédie presque burlesque, où les avatars sont multipliés. Sans qu’il s’agisse d’un chef-d’œuvre emprunt d’un vague sentiment de déjà-vu, les comiques de situation et de répétition offrent l’occasion de rire assez fréquemment dans ce qui reste un bon divertissement.