En tant que cinéphile, je crois qu’on peut déclarer qu’on a eu une chance inouïe de découvrir le plus fabuleux univers de la sorcellerie que le cinéma ne nous a jamais offert jusqu’à présent. Émanant d’un best-seller écrit par J.K. Rowling, le long-métrage a remporté un succès et une satisfaction approuvée pour s'offrir une place dans les films les plus mémorables du genre fantastique et également celle de la meilleure référence du monde des sorciers, autant que l’Arme Fatale pour les buddy-movies que Le Seigneur des anneaux pour le fantasy.
Nous nous laissons transporter dans ce monde remplit d’une magie indescriptible et d’enchantement à l’infini en suivant le parcours d’un jeune garçon, Harry Potter, qui apprend qu’il est un sorcier et que sa destinée le conduit à suivre une scolarité dans la célèbre école de la sorcellerie Poudlard. En suivant son parcours, nous prenons connaissance d’un monde peuplé de sorciers coexistant avec le monde des humains, des origines d’Harry Potter et d'un univers comblé d'une richesse pleine de merveilles et cachant bien ses secrets pour bien nous laisser surprendre plus qu'une fois.
L’un des points qui a bien été pris au sérieux dans cette production, c’est le casting. Une grande réunion d’acteurs et d'actrices tels qu’Alan Rickman, Robbie Coltrane ou Maggie Smith prêtant bien leurs traits pour incarner des sorciers à leur juste valeur tout en se prenant bien en jeu leurs personnages dans toutes les situations. Bien évidemment, l’acteur qui n’avait pas le droit à l’erreur est Daniel Radcliffe campant le fameux Harry Potter, le jeune sorcier qui est devenu un des plus grands jeunes héros de l’histoire du cinéma avec sa cicatrice sur le front. Ce dernier m'a tout simplement bien satisfait dans son jeu d'acteur tout en l’ayant l'air de bien s'amuser.
Le film dégage également une ambiance de jeunesse comme on les aime avec la présence de Rupert Grint dans la peau de Ron Weasley et d'Emma Watson dans celle d’Hermione Granger dont on aurait bien du mal à sentir le moindre ennui entre les bêtises de ce premier et le raisonnement intelligent de cette seconde pour influencer Harry dans ses décisions. Et encore moins avec les créatures ou toutes sortes de personnalités polluant le monde des sorciers et intervenant dans le parcours des jeunes sorciers qui nous ébahit sans arrêt.
Pour ce qui est le côté d’humour, il n’y avait pas à s’en faire, le réalisateur Chris Columbus nous a déjà bien divertis avec certaines de ses précédentes productions telles que Maman, j’ai raté l’avion ou Madame Doubtfire. Par contre, il n’a jamais contribué ses efforts et son talent artistique en tant que réalisateur dans un film fantastique. Pour moi, le résultat est surprenant, il faut bien admettre que ce dernier s’est surpassé. Ayant lu le roman, il ne l’a pas seulement adapté en fonction de son scénario, il a harmonieusement exploité cet univers pour le truffer d’éléments de toute beauté dans la majorité des plans du long-métrage, sous un accompagnement d’une photographie sublime. Le film se regarde comme une enquête policière avec des passages hilarants, de l'action bien menée et des effets spéciaux qui font bien leur effet de grand spectacle.
La mise en scène est bien foutue et raisonnable pour faire défiler une année de scolarité dans un film d’une durée de plus de deux heures et demie. C’est ainsi que nous apprenons une nouvelle définition d’un sorcier dans son environnement d’une architecture abracadabrant. Sans oublier les costumes reprenant bien les caractéristiques vestimentaires que nous nous sommes toujours fait de la moche sorcière qui envahit les esprits des enfants lors d’Halloween. Sous le charme d’une bande de son faisant plaisir à nos oreilles, les enfants et les adultes trouveront bien leurs places de détente devant cette superbe production magique. Quidditch, chouette, enveloppes sortant comme un torrent d'eau d'une cheminée, vous allez en voir des choses, c'est moi qui vous le dit. Une très belle adaptation du roman digne de sa réussite au cinéma. 9/10
Wingardium leviosa !