Un tchacheur sachant chasser.
Ca déchire sa race ! (répondrait mon petit voisin) et nique ta mère ! ( dirait aussi mon petit voisin mais ça, s'est parce ce que j'avais pas de cigarettes).
Le cinéma Nordique se porte bien, trop bien même....Une émergence de cinéastes talentueux venant du froid apparaît depuis quelques années avec en chef de file : Nicolas Winding Refn.
Si les idées et les réalisateurs venant des pays du bonheur s'exportent bien à Hollywood, Il n'en est pas de même pour les films originaux.
Headhunters en est une nouvelle fois une preuve flagrante, l'annonce d'un remake US a été annoncé lors de la première à Oslo en 2011.
Encore pire, nous, pauvre Français, le film ayant reçu le prix du jury au Festival international du Film Policier de Beaune en 2012 nous n' aurons le droit qu'à un DTV plus de 2 ans après sa sortie officielle.
Plus horrible, la jaquette présente sur les sites de vente internet rappelle un mauvais Steven Seagal .
La politique de distribution est donc impitoyable car Headhunters ne mérite pas ça, car sous ses allures de DTV du pauvre se cache un film d'une puissance incroyable.
Finissez votre Fjord de Danone (Richard, si tu me lis…) et installez-vous bien dans votre fauteuil car vous allez assister à une surprise.
Après 30 mn d’une introduction sobre, soignée mais toutefois banale, le film sort ses cojones et c’est dans une traque haletante que le spectateur est pris à parti. L’anti-héros, le salaud, devient la proie, le gibier d’une chasse mise en image avec une virtuosité remarquable. Plus qu’une bête histoire de traque, le scénario nous offre rebondissements et retournements de situation.
Outre une ultime scène passable, Headhunters à eu le mérite de me tenir éveillé alors que j’ai sorti cette petite phrase : « bon je regarde 5mn pour voir ce que cela donne et je vais me coucher ».
Chapeau !