La Provocation Immorale de l'Enfer dans l'Underground.

Résumé : A Londres, la journaliste Amy Klein enquête dans les bas-fonds pour un article. Son rédacteur en chef Charles a reçu un enregistrement envoyée par Marla membre d'une secte à Bucarest. Ils regardent la vidéo bizarre et découvrent une membre de la secte se transformer en zombie grâce à la puissance de leur chef Winter. Charles invite Amy à se rendre sur place pour enquêter et écrire un article. Amy accepte le défi, mais une fois en Roumanie, elle découvre Marla morte avec un cube entre les mains. Elle rapporte le cube dans sa chambre d'hôtel, l'ouvre, c'est alors que commence un voyage en enfer.

Histoire : Le film naît chez Miramax, un script arrive, mais ils ne pensent pas que le scénario soit abouti, ils auront la soi-disant idée de génie de transposer l'histoire dans la saga. Le charme de l'épisode est son ambiance malsaine, mais c'est la réunion inavouée de 2 univers entre les morts-vivants et les terribles cénobites. Pour le tournage, l'action se déroule à Bucarest, et le film sort en France fin 2006. Son thème respectera les concepts de la série en renouant avec l'univers particulier à la base du succès du 1. L'atmosphère ultraviolente use des dernières technologies en matière d'effets spéciaux, et le film est interdit aux moins de 18 ans, et censuré dans les pays où il sort en salles pour des images insoutenables. Il sort en juin 2005 aux Usa avec un budget de 4m$. Certains diront que dimension laisse la franchise s’écrouler face à l'original développé par Clive Barker, tandis qu’au contraire pour certains le film est le meilleur depuis le 1. On accorde au film d’avoir mis des moyens pour une simple sortie directe sur dvd.

Équipe : La réalisation c'est Rick Bota connu pour des séries Tv, il réalise l'épisode 6 et 8, pas de Clive Barker dans le film, les effets c'est Jamison Scott Goei qui vient de terminer Cursed, et Gary J, Tunnicliffe au palmarès impressionnant qui commencera sa carrière avec Clive Barker dans Candyman et récemment Xmen Origins Wolverine. La musique de Hennibng Lohner, Ring 2 et Bloodrayne. Les acteurs on retrouve Doug Bradley en chef des démons, et l'actrice Kari Wuhrer connue pour des séries Tv, Paul Rhys connu pour des séries Tv et pour son rôle dans From Hell, Simon Kunz connu pour des séries Tv et une apparition dans Matchpoint.

Avis : Dernière ligne droite de la saga qui compte 11 films, il recolle à l'univers malsain qui peut plaire ou déplaire, mais dans un style qui demande plusieurs visionnages pour accrocher. Il s'agit d'un des plus complexes et dérangé de la saga, car «personne ne s'échappe au-delà du terrible enfer». Sur la 1ère lecture le film semble être une série B décevante. Pourtant regarder un Hellraiser pour les cénobites et c’est raté, il faut 30 minutes pour que le chef apparaisse et 30 autres pour qu’il réapparaisse enfin. Film Interdit aux moins de 16 ans parce qu'il est hyperviolent et extrêmement malsain!

Critique : Le logo de la production avec une ambiance troublante et sophistiquée pendant le générique sur un excellent thème musical. Puis l'image arrive pour situer le contexte et son personnage principal en continuant le générique avec une atmosphère violente aux images-chocs. Le film commence avec des décors sublimes et des couleurs agréables, le début fait série B légère. Arrivent les dialogues qui lancent le sujet avec la scène malsaine et violente de l'enregistrement incroyable. Pas de détails sur la saga en dépit des images-chocs, alors que l'enquête démarre vers Bucarest, au cours d'une rapide transition. Le rythme dynamique propose un récit léger avec des images intenses qui enchaînent des scènes violentes comme l'abominable partie dans la salle de bain. Le 1er lien sur la série durant la découverte du cube avec un univers troublant qui mélange le rythme soutenu à l'intrigue dans de longues scènes qui augmentent la tension du film.

Le concept est plaisant mais confus, tandis que les détails se révèlent sur l'enquête qui accélère, pendant que le cube est ouvert en laissant apparaître le chef des démons pour donner des indications au personnage. Les effets et les relations se tissent de manière à amener le client dans une dimension infernale, qui arrive à la station de métro. Le personnage se retrouve en proie d'apparitions et de phénomènes étranges, qui plongent dans un underground délirant. Malgré son format de série B toujours présent, le récit captivant apporte de nouveaux éléments. L'épisode s'inscrit dans la suite des Hellraiser, avec un personnage voulant mettre fin aux agissements d'un gourou qui fait revivre les morts. La case réalité du poste de police, «savais-tu que le mot démon vient du mot grec qui signifie connaissance», car l'investigation progresse dans un long et étroit couloir sans fin. Les phénomènes rassemblent ses 2 personnages charismatiques, en fonçant dans la violence déroutante de son affaire.

La rencontre subtile avec le descendant des Lemarchand fait fuser des sévères dialogues. Le rythme dynamique marque un tournant radical dans la violence en restant confus vers le dénouement. La violence avance dans la scène de la chambre d'hôtel avec une histoire de plus en plus incroyable. On reprend le concept du 5 et du 6, et même si c’est limite par rapport aux origines de la série, la nouvelle apparition du démon lance l'impressionnant final, car l'intensité ne cesse d'augmenter. Le sujet audacieux tente d'expliquer le fondement de sa boucle infernale plus présente depuis le 3ème. Le cube ouvert, la réalité devient un cauchemar «vivre dans les ténèbres tout est différent, être mort ou en vie c'est la même chose», pour filer dans l'hôpital psychiatrique en devenant encore plus malsain. Chaque détail a un rôle dans ce voyage hyperviolent aux portes de la réalité, à force de transitions confuses, pour la dernière confrontation aidée par les cénobites et leur violence ultime.

> https://youtu.be/mW2hCgkmsIU

Ma 1ère critique du film écrite en 2007 > Un épisode de la série Hellraiser qui semble fade à première vue, si vous prenez le temps, le film est intéressant. L'histoire reste fidèle à la série avec une jeune reporter qui file droit vers les démons. Certaines scènes sont ultraviolentes, mais pas plus que les 6 premiers. Le plus de cet épisode est une fois encore le scénario qui nous plonge dans un univers underground délirant, avec de nombreux rebondissements. L'histoire est bien ficelée et l'intensité gagne au fil du temps, tandis que les acteurs sont assez crédibles. Le cube et les démons sont bien présents, en plus le récit reprend le scénario original avec un descendant des Lemarchand, le créateur de la boîte. Le tout donne un film haletant. Seul point noir, il manque de scènes ultraviolentes avec l'ambiance des anciens épisodes. Si vous avez aimé le 5 et le 6, pas de problème il est dans la continuité. Mais toujours pas de nouveaux démons.

Ma 2ème critique du film écrite en 2017 > Réalisé par Bota en supernumérique sphérique avec un budget minuscule, dédié vidéo. Cadavre commence par son personnage qui lance une enquête de journalisme dans un univers glauque façon série B. Le rythme frénétique revient sur le cube et le dompteur dans une sorte d'enfer violent, moderne et dépravé, en enchaînant les scènes-chocs ultraviolentes. La porte s'ouvre sur l'irréel et le rythme retombe tandis que l'intrigue continue d'user de ses effets effrayants qui composent le mystère dans cette enquête infernale. L'histoire redouble d'intensité et les phénomènes s'amplifient lors d'une scène ignoble qui permet au dompteur de reprendre la main pour régler son compte à l'abomination, lors d'un terrible dénouement, pour cette œuvre hypererviolente mais extrêmement confuse.

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