Hellraiser : Hellseeker
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Hellraiser : Hellseeker

Film DTV (direct-to-video) de Rick Bota (2002)

Résumé : Kirsty est portée disparue, présumée morte dans un accident de voiture qui l'a conduite avec son mari Trevor, au fond d'un lac. La réalité dans laquelle vit Trevor est différente, il confond le réel et les cauchemars. La police essaie de lui soutirer des renseignements, mais il a de la difficulté à se souvenir du contexte de l'accident. Kirsty l'héritière de son oncle et de son père laisse une fortune, ce qui constitue un mobile, mais Trèvor n'en a aucun souvenir. Il semble tourner en rond dans un monde qu'il ne contrôle plus, là où son passé lui échappe et le rend de plus en plus coupable.

Histoire : Après l'épisode 5, on pensait la série enténébrée, mais fin 2006 Dvdalaune (TF1), sort un coffret avec 6 Dvd dont les épisodes 6, 7 et 8! On apprend pour l'occasion que l'épisode 6 est sorti fin 2002 aux USA, et qu'il a même remporté 1 Award Dvd pour ses effets en 2003, ou qu'il a été présenté au festival du film de Gérardmer en janvier 2005. Petit cours d'anglais Hellraiser c'est un dompteur de l'enfer, et Hellseeker un chercheur de l'enfer qui selon moi, pourrait faire le titre français : le maître et l'élève de l'enfer!!

Équipe : Côté équipe, exit Clive Barker car il ne reste plus que l'exploitant Dimension films. Le réalisateur c'est Rick Bota connu pour être le directeur de l'image des séries comme les contes de la crypte, ou encore les effets dans Mimic et il signera aussi la réalisation des épisodes 7 et 8. Le scénario c'est Carl Dupre qui écrira l'épisode 8 et Tim Day qui écrira le 7 et plus récemment Pulse. John Brake à l'image connu pour les Battlestar gallactica, et Jamison Scott Goei qui recoit le prix pour ses effets, au palmarès incroyable dont récemment la colline a des yeux 1&2 ou Mirrors. Produit par Mike Leahy et Ron Schmidt, Les dracula 2000, The return, The TV set...

Niveau comédiens, Dean Winters connu pour les séries New York Unité Spéciale, Terminator et Oz. Le retour d'Ashley Laurence qui reprend son rôle 17 ans plus tard, pour une participation, Doug Bradley, nominé pour l'award, et William S Taylor acteur de séries dans le rôle du Lieutenant. Lorsque le monde de la série s'embarque dans la série B Hellraiser !

Avis : Et pourtant cet épisode est à mon avis, le meilleur de la série et je m'explique, puisque si l'épisode 4 opère un virage plus violent et l'épisode 5 atteint le meilleur niveau pour la violence, le 6 ajoute une histoire plus intéressante. Tout commence par une phrase de la divine comédie, L'enfer, de Dante Alighierie «Il n'est pire douleur, que le souvenir du bonheur au temps de l'infortune».

Critique : Le générique avec une musique fidèle à l'esprit de la série en plus moderne et surtout plus court. Au début, c'est la surprise de l'apparition de Kirsty 17 ans plus tard, en opérant une transition judicieuse pour situer l'atmosphère spéciale de l'intrigue, avec une scène spectaculaire dans l'étang. Même concept que le 1, des transitions radicales et confuses vont déployer une ambiance surnaturelle. Puis, la scène terrifiante de l'opération du cerveau détournera les âmes sensibles! Le rythme offre une excellente dynamique dans l'hôpital en respectant les points clefs de la série. Les interprètes sont crédibles en utilisant des dialogues riches et des scènes à plusieurs.

L'arrivée de l'inspecteur incroyable (façon Columbo) lance l'histoire d'une manière agréable avec d'excellentes images, et la réalisation bénéficie de mouvements de caméra intéressants. L'histoire prend sa place car Trévor est amnésique, ce qui donnera lieu à des flashbacks ou des situations qu'il ne maîtrise plus et qui semblent être amplifiées par d'étranges événements. Pourtant l'intrigue reste limpide bien que les détails accélèrent et que la violence surgit durant la scène délirante du malaise aux effets surprenants. Ca permet d'être captivé par un contraste saisissant, ainsi que par l'envoûtant dosage des rebondissements, comme l'apparition de la fameuse boite.

Les phénomènes amplifient le réel avec des transitions plus nettes, jusqu'à la scène culte de l'achat de la boîte qui fait apparaître le dompteur. Le film semble tourné en rond comme la fin de l'épisode 5, avec une violence plus présente dans la partie où Trévor est la proie de son passé de séducteur, en gratifiant de quelques scènes torrides. À mi-film, on nage dans un délire qui gravite autour de quelques personnages avec un style de bon thriller, tandis que l'histoire s'approche du dénouement en livrant plus d'indices. Soudain Trévor se retrouve face à ce qui l'a conduit au fond de l'étang avec sa femme en faisant le lien au début, pour relancer les éléments qui sortent de la boucle infernale.

Il est temps pour Trévor de «faire face à ses démons», car le piège referme sa violente conclusion avec la magnifique réplique du lieutenant devant la grille! La fin est surprenante, car le dompteur et ses démons n'ont plus qu'à conclure de façon géniale la mésaventure. En Clair, le concept de la série est intact, et dans l'esprit d'une série B à la technique de téléfilm, mais on déplore que les démons ne soient pas plus présents. Les décors et les couleurs ne sont pas sophistiqués à cause de l'hommage au 1, qui restera le fil conducteur du film. Et surtout pour les amateurs de frissons, il manque de scènes violentes. Mais c'est aussi le charme si particulier de cet épisode, alors, «bienvenue dans le pire des cauchemars, la réalité».

> https://youtu.be/8QqbFz2cKHA

Ma 1ère critique du film écrite en 2007 > Cet épisode est à mon avis, le meilleur de la série, car plus "réaliste". Il faut saluer le retour de Kirsty. L'intrigue du film évoque l'épisode 5, mais le scénario est le point fort du film alternant des scènes riches et des scènes violentes. Le côté policier est plaisant, car même si le film traîne, on retrouve plus de détails sur la série comme la fameuse boîte. Les scènes où Trevor hallucine sont superbes surtout au niveau des effets spéciaux. Un final inattendu et un Pinhead présent. Certaines scènes sont quand même violentes dès le début. En clair un film d'horreur sans conteste avec une histoire prenante, on apprécie la performance des comédiens, en particulier l'inspecteur. Ce film est un incontournable pour les fans de la série.

> https://youtu.be/zhXZBZt4xh4

Ma 2ème critique du film écrite en 2017 > Réalisé par Bota en numérique sphérique avec un budget minuscule, dédié vidéo et 1 prix effets, «Il n'est pire douleur que le souvenir du bonheur au temps de l'infortune», Dante (l'enfer). Chercheur de l'enfer commence par le retour d'un personnage du 1er qui donne une atmosphère surprenante dans la spectaculaire scène de l'étang, lancant l’enquête avec l'arrivée de l'excellent inspecteur. Les événements étranges remplis d'effets incroyables reviennent aux bases malsaines de la série jusqu'à la réapparition du cube. L'investigation composée comme un thriller, avance ses indices pour «faire face aux démons» dans un piège inexorable qui permet au dompteur de conclure brillamment l'affaire, lors d'un dénouement violent, pour cette œuvre qui rend un bel hommage au 1er avec un montage agréable, malgré l'absence de budget et de violence.

> https://youtu.be/DIxmuchvIIo

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