THE BOILER ROOM.
Suite à la faillite de New World Pictures, le studio Miramax récupère début nineties les droits de la saga de l'horreur consacrés aux Cénobites & à son leader charismatique Pinhead, nouveau...
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le 9 déc. 2019
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Résumé : J.P Monroe est amateur d'art étrange et aussi propriétaire d'une boîte de nuit, suivant les conseils d'une amie, il va acheter une mystérieuse statue. Joanna est une jeune journaliste qui assiste impuissante à l'abominable mort d'un adolescent, sa seule piste est l'ancienne petite amie de J.P Monroe, Terry dont elle retrouve la trace dans la discothèque. Joanna et Terry deviennent amis et Terry lui révèle que la clef du mystère réside dans une boîte qu'elle lui confie. Cette boîte, qu'aucun mortel ne doit ouvrir apporte plaisir et souffrance, et elle prouve le retour sur terre de créatures venues des enfers, les cénobites.
Histoire : Cet épisode léger aura l'avantage de raviver le concept de la série contrairement à l'épisode précédent qui aura bénéficié d'un budget de 3m$, et qui n'atteindra que 15.000 entrées en une semaine de projection en France. Le troisième disposera de miettes 700k$, mais dépassera les recettes du 2 avec 27m$ en salles. Le tournage se fait en Amérique contrairement aux 2 précédents qui sont tournés en Angleterre, le film devait être une suite directe montrant la résurrection de Pinhead dans une configuration en Égypte.
Suite à l’échec de Cabal en 91, les sociétés de Barker sont au plus mal, New World tombe en faillite, le film entre ensuite dans l'enfer du développement. Barker est mis au ban de la production et le scénario change, surtout la fin, et le film sera attaqué pour la scène dans l’église. Durant la scène du capitaine ce sera un nouveau venu en démon, tandis que Miramax obtient le montage et demande à Barker de refaire une postproduction, il refait la séquence de la discothèque, et ajoute la scène de bondage. Le film sera interdit aux moins de 18 ans à sa sortie dans les salles en Amérique, Canada, France, Allemagne, Japon, Espagne et Angleterre, et interdit aux moins de 12 ans à sa sortie en vidéo en France.
Équipe : Comment évoquer la série Hellraiser sans parler de Clive Barker qui intervient comme producteur exécutif, et de son équipe, Peter Atkins auteur du film et déjà auteur du 2 et 4, il joue le rôle de barman et de la femme cénobite. Tony Randel qu'on retrouve à la coécriture et qui avait fait le montage du 1 et réalisé le 2. La réalisation du film est confiée à Anthony Hickox, fort de son succès avec Waxwork et Lawrence Mortorff produit et incarne le vendeur de statues. Côté casting, Terry Farrell peu crédible en raison d'un doublage désynchronisé et de dialogues ridicules. Paula Marchall qui possède aussi une voix française ridicule, et Kevin Berhardt choisit pour son physique, plus que pour son talent. Enfin Doug Bradley excelle pour la maîtrise du rôle, bref, toute cette fine équipe n'a jamais brillé, même en série B.
Avis : La production technique s'est améliorée par la chaleur numérique des années 90, permettant d'obtenir une image bien meilleure que les précédents, ce qui modifie l'esthétique déjà sophistiquée dans les 2 premiers. Le film multiplie les directions pour rejoindre le récit original initié par Clive Barker, en ajoutant de nouveaux éléments à la saga. Le doublage est mauvais, les personnages ne sont pas crédibles en raison d'un budget réduit au minimum, néanmoins on reprend un courant d'indices et de points de vue sur cette saga, avec une violence extrême et des frayeurs garanties.
Critique : Peu importe les cénobites sont de retour, puisque tout commence par l'incontournable long et classique générique, avec un thème envoûtant. L'histoire s'engage dans une atmosphère différente des précédents, car dès les premières secondes on sent un graphisme agréable avec enfin de belles scènes d'extérieur aux couleurs vives. Même concept que le 1er sans le mystérieux cube, mais une magnifique statue qui intègre à la fois le cube, le démon et quelques âmes, ne tardant pas à intéresser un nouveau client. Une transition radicale sur l'actrice avance dans un rythme efficace qui relie les personnages et l’histoire avec une ambiance sanglante à l'hôpital.
Le film traîne à se mettre en route avec des scènes de dialogues interminables et sans intérêt. Le cube apparaît enfin pour alterner les événements des 2 histoires, bien que l'apparition du démon agrémenté d'une mauvaise scène de ménage relance l'action avec quelques effets impressionnants. Les détails se rejoignent au précédent, pourtant cette 1ère partie ne sera intéressante que pendant les 2 minutes de l'arrivée du démon. La réalisation bâclée et le scénario insipide donnent un résultat de téléfilm bas de gamme, malgré les quelques éléments nécessaires au récit. Et pourtant la 2ème partie est magnifique, le rythme accélère en faisant rebondir les indices de manière incroyable, comme la scène osée de la statue qui augmente la violence et signe le retour du démon, pour donner le titre à l'épisode, l'enfer sur terre.
La journaliste entreprend un voyage grandiose dans le passé avec des effets puissants qui décuplent l'intérêt du film. On revient dans l'univers spécial de la saga avec des détails aux origines du démon qui est en réalité le capitaine Eliot Spencer, reprise d'une scène développée sur l'épisode 2. Le retour sur terre engendre la violence quand le démon décide de gérer la boîte de nuit, permettant de réunir les 2 histoires avec un style sanglant. Les événements surnaturels et la rencontre entre la journaliste et le démon déclenchent le dénouement dans une poursuite en ville aux effets limites qui libèrent l'apparition des cénobites. La longue séquence n'a aucune crédibilité et restera comme le grand passage controversé de la seconde partie.
L'arrivée dans l'église est le moment le plus Impressionnant du film! Les cénobites dignes de ce nom progressent avec une violence sans limite pour rallier le final qui renouvelle le succès de la série et de la créature diabolique! Les dernières images font le lien sur le prochain, l'épisode 4. Une première partie clairement ridicule, mais qui sera décisive dès le 5ème épisode, et une 2ème partie sauvée par le démon qui devient «la Star» du film, en entamant la révélation sur sa vraie nature de chef des cénobites. Le film est à l'image des cénobites avec 20% de plaisir pour 80% de souffrances épouvantables, expliquant en grande partie le déséquilibre par une production sans budget, qui procure un effet bas de gamme à cet épisode décevant.
> https://youtu.be/bdzmcJrG-MY
Ma 1ère critique du film écrite en 2007 > Un film moyen pour les fans de la série Hellraiser inspiré par Clive Barker, il reprend la série dans des scènes ultraviolentes comme à l'hôpital. Le personnage du chef des démons est bien mieux mis en valeur que dans les 2 premiers, il explique ses motivations à devenir Pinhead d'ailleurs tirées de l'épisode 2. La statue est une superbe idée, mais les comédiens sont moyens surtout l'héroïne peu crédible dans ses rêves, et le scénario manque de profondeur. De plus la scène de poursuite dans la ville est lourde, par contre la fin est géniale dans la discothèque. En clair, on regrette une histoire légère et ses scènes inégales en qualité, attention film violent !
Ma 2ème critique du film écrite en 2017 > Réalisé par Hickox en numérique sphérique avec un budget minuscule, c'est un succès dédié vidéo. L'enfer sur terre commence par des belles couleurs vives alors que le cube s’intègre à une superbe statue qui intéresse rapidement un nouveau client. L'intrigue avance doucement avec des détails qui manquent d'intérêt et d'épaisseur malgré l'apparition des dompteurs. Le rythme accélère de manière inattendue grâce aux intenses voyages du personnage qui permettent de faire un lien avec les éléments démoniaques de la série. L'histoire continue de façon lourdingue dans la ville malgré l'incroyable scène de l'église qui engage un excellent dénouement en dévoilant le prochain, pour cette œuvre trop inégale à cause du faible budget et de ses nombreuses maladresses.
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Créée
le 21 janv. 2023
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