Un packaging digne d'un Apps.store
Je pensais que ce film allait être une révolution, soit une révélation, une claque, un truc à la Matrix 1 bien que plus sage, vu le sujet. Je l'attendais donc avec impatience ! Je pensais que ce film allait m'ouvrir les portes de la réflexion métaphysique 4G, 3.0, Thunderbolt, IOS 40 et j'en passe... je pensais que j'allais sortir de là (oui je suis allée au cinéma le voir) toute confuse, ébahie... non, non,non, non, ce ne fut pas le cas, je me suis terriblement ennuyée. Joachim P. que j'aime beaucoup m'a laissée de marbre, voir agacée. Les dialogues étaient d'une niaiserie incroyable. Samantha, aka Ios A.I, me saoule avec ses crises existentielles sur sa condition d'IOS A.I justement. (affligeant) Bien qu'émoustillée par la première demi heure, vu ma curiosité accrue... le rythme finit par me lasser, le huit-clos entre lui et sa machine m'a tuée. 5/10 pour la photographie, belle comme une future pub de la marque à la Pomme Croquée ( vont-ils bientôt sortir les mêmes technologies montrées dans le film?) où tout est beau, tout est merveilleux mais finalement n'égayant pas les âmes solitaires. On comprend cette intention de mise en scène de Jonze et de son dir. photo. C'est ce qui sauve le film du naufrage, selon mon avis amplement subjectif.
Maintenant, pour le buzz autour de la musique d'Arcade Fire, je dirais que le montage son est bien réalisé. La musique n'est pas trop intrusive. Mais ce n'est pas non plus la B.O.F du siècle, rien d'un Ennio Morricone ou d'un Nick Cave et Warren Ellis sur The Road ou The Assassination of Jesse James... dont les influences sortent clairement de John Cage et écrite avec intelligence. A l'image de la photographie du film, le son plaira aux branchouilles des grandes villes, un truc tendance electro minimaliste coloré (minimaliste certes mais pas de John Cage la dedans :P, désolée j'insiste).
En définitif, tout y est creux mais avec un joli packaging.